Le pneumothorax / par L. Galliard.

  • Galliard, L. (Lucien), 1852-
Date:
[1892]
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Credit: Le pneumothorax / par L. Galliard. Source: Wellcome Collection.

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    survinrent, du même côté, l'abolition des bruits respi- ratoires et le tympanisme (sans tintement métallique, sans bruits amphoriques) qui permirent de faire le diagnostic. Le malade succomba à la fm du 2« mois. A l'autopsie, on vit sortir de la plèvre gauche une assez grande quantité de gaz inodore. Le pneumothorax nétait pas total; il y avait des loges formées par des adhérences qui maintenaient partiellement le poumon. A la base il y avait dix onces de sérosité et des fausses membranes jaunes, épaisses. La plèvre offrait de petites masses tuberculeuses jaunes, opaques, de la grosseur d'une lentille ou d'un grain de chènevis; mais le pou- mon comprimé était sain et ne contenait aucun tuber- cule. Au contraire le poumon du côté opposé offrait une caverne tuberculeuse et des tubercules disséminés. Bien que Laënnec n'ait pas trouvé le siège de la per- foration, bien qu'il n'ait même pas cru à la perforation du poumon, puisqu'il supposait là une exhalaison aux dépens du liquide épanché, ce fait me paraît fort impor- tant. II montre bien la relation directe qui a existé entre la pleurésie aiguë et le pneumothorax du même côté. Le sujet était indubitablement tuberculeux : il y avait des tubercules non seulement dans le poumon du côté opposé à la pleurésie et même dans la plèvre où l'air a pénétré. Mais le poumon qui s'est laissé perforer iroIVrait pas un seul tuijercule : son parenchyme était sain. Voilà doni' un cas de pleurésie aiguë (survenue chez ut) phtisi(pic, il f^st vrai, comme d'ailleurs un grand nombre de pleurésies aigui's) qui s'est compliqué de pneumothorax du même côté. Je citerai, à côté du malade de Laënnec, l'homme de 22 ans non tuberculeux de Sw.ayne Littlc (Dublin, 1853),