De l'analgésie chirurgicale par injections de chlorhydrate de cocaïne sous l'arachnoïde lombaire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 mai 1901 / par David Mossé.

  • Mossé, David, 1872-
Date:
1901
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Credit: De l'analgésie chirurgicale par injections de chlorhydrate de cocaïne sous l'arachnoïde lombaire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 mai 1901 / par David Mossé. Source: Wellcome Collection.

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    Par une argumentation très serrée, Reclus, après avoir dressé les « tables mortuaires de la cocaïne », fait justice de tous les cas de mort qui ont été publiés. « Enlevez, dit-il, des statistiques tous les cas où des fautes de tech- nique ont été commises, et je puis vous affirmer que-le nombre des accidents s’abaissera d’une manière considé- rable » (1 ). Reclus reconnaît à la cocaïne des avantages immenses à tel point que, dans son service, l’anesthésie par la cocaïne est devenue la règle et le chloroforme l’exception). Absence de vomissements pendant et après l’intervention ; pendant, ils troublent l’opération; après, ils sont doulou- reux pour l’opéré et compromettent le succès de l’opéra- tion. La suppression des vomissements doit être pour quelque chose dans l’absence de shock, argument nou- veau et puissant en faveur de l’anesthésie par la cocaïne; l’opéré paraît le même avant et après l'intervention. Cer- tains malades obèses, à cœur gros, à gros poumons emphy- sémateux, cachectiques, doivent l’existence à la cocaïne. A côté de tous ces avantages M. Reclus signale encore la perte de temps moins considérable, la possibilité de se passer d’aides. M. Reclus a reconnu tous les inconvénients du chloroforme, inconvénients (pie nous avons longue- ment analysés; aussi comprend-on qu’il ait tant de fois plaidé la cause de la cocaïne en injections intra-dermi- ques. Mais, de son propre aveu, celte méthode comporte plusieurs contre-indications. Elle est à rejeter lorsqu’il s’agit de.pratiquer des opérations non réglées, lorsqu’on ignore les limites du mal et tous les points où portera le bistouri. La trop grande étendue du champ opératoire est (1) Semaine médicale, 17 mai 1893, p. ‘244.