De la pleurotomie avec résection costale primitive : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 mars 1901 / par J.-N. Chipcovensky.

  • Chipcovensky, J.N., 1874-
Date:
1901
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Credit: De la pleurotomie avec résection costale primitive : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 mars 1901 / par J.-N. Chipcovensky. Source: Wellcome Collection.

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    Aulrechl choisit la r<>I<‘ <jui rase la pointe (h1 l'omoplate lorsque le bras est rapproché du tronc; Schutz el autres incisent 1res en arrière, entre l'angle de l'omoplate et le rachis. Il laut, avant tout, choisir la côte et puis un point de cette côte qui assure l'écoulement libre des sécrétions pleurales (nous parlons de la résection de choix). L'épanchement purulent, saut en cas d'empyème en- kysté, est répandu dans toute ou une grande partie (h* la cavité pleurale et s’accumule à sa partie postéro-infé- rieure. Théoriquement, il faudrait inciser très bas (au moins sur la onzième côte), et très en arrière, au point le plus déclive de la cavité pleurale, au moins dans le décu- bitus dorsal, qui, pour certains auteurs, est la position habituelle de l’opéré. Mais une incision pratiquée très bas expose à la blessure du diaphragme, du péritoine el des viscères abdominaux, principalement lorsqu’il (existe des adhérences costo-diaphragmatiques. D’autre part, l’incision qui dépasse le bord du grand dorsal intéresse une épaisse et saignante couche musculaire, crée une plaie profonde et plus incommode. Elle est d'une exécu- tion malaisée, gêne le déeubilus el le drainage. Puis, il n’y a aucun avantage de dépasser le bord du grand dorsal, puisque l’opéré ne garde pas le décubitus dorsal, comme le veulent Chapman et Griffith. Au début, il est légère- ment tourné sur le côté (Erischem ou demi-assis dans son lit (Lagrange) ; au bout de quelques jours, il com- mence à s'asseoir complètement et à se lever. La déclivité maxima varie avec les positions de l’opéré ; (die n'est plus à la partie postérieure, mais à la partie moyenne et anté- rieure de la cavité pleurale (de la côte choisie). Il faut donc trouver un point déclive qui soit favorable à l'écou- lement des sécrétions pleurales, à la fois dans la position