Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 mai 1850, / par Jacques-Pierre Botrel ... De la chorée, considérée comme affection rhumatismale.

  • Botrel, Jacques-Pierre.
Date:
1850
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 mai 1850, / par Jacques-Pierre Botrel ... De la chorée, considérée comme affection rhumatismale. Source: Wellcome Collection.

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    la ruse fut découverte, et, devant la menace d’une expulsion im- médiate, notre pseudo-chorée disparut pour toujours. A côté de ce fait, se range le récit de Boerhaave, qui mit fin à une épidémie de cho- rée, développée dans un pensionnat, en menaçant du ter rouge toutes les jeunes malades. Vers. Quant à l’existence des vers intestinaux, leur influence est tout aussi gratuite que l’imitation. Je me range complètement à l’avis de M. Blache, quijrésume ainsi l’état des faits (Dictionnaire en 30 vol., art. Chorée) : «Aucun de nos malades ne rendit de vers , malgré les purgatifs. Chez d’autres, au contraire, on a trouvé des ascarides lomhricoides en quantité prodigieuse, et ceux-ci n étaient pas choréiques. Ajoutons que dans certaines chorées où des vermi- fuges avaient produit 1 expulsion d un grand nombre de vers, les mouvements convulsifs n’ont éprouvé aucune diminution sensible, et d’autres fois la chorée a cédé à l’emploi des anthelminthiques, sans évacuation préalable des vers qu’on supposait l’entretenir. » Ainsi absence, ou coexistence de pur hasard , d’un affection vermi- neuse avec la danse de Saint-Guy véritable. Froid. Nous avons déjà vu combien certaines conditions hygro- métriques et thermométriques prédisposent à la chorée ; mais l’in- fluence du froid peut aller et va beaucoup plus loin, puisqu’elle peut produire rapidement et directement l’apparition des mouvements choréiques. VIIIe Observ. — Épistaxis abondante, affusion froide, suppression de la sueur, accidents immédiats; chorée. —Jacquet (Eugène), huit ans, fils d’un concierge , jouait avec ses camarades, lorsqu’il fit sur la face une chute qui amena une épistaxis abondante. Pour l’ar- rêter, on conduisit le malade en transpiration sous le robinet d’une pompe, où lui fut donnée une affusion copieuse , le long de la co- lonne vertébrale. Bientôt il rentra chez lui, mouillé depuis les pieds