Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 mai 1850, / par Jacques-Pierre Botrel ... De la chorée, considérée comme affection rhumatismale.

  • Botrel, Jacques-Pierre.
Date:
1850
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 mai 1850, / par Jacques-Pierre Botrel ... De la chorée, considérée comme affection rhumatismale. Source: Wellcome Collection.

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    du tronc, qui, dans le décubitus dorsal , se soulève tantôt sur une épaule, tantôt sur les deux ensemble ; langue embarrassée, caractère maussade, cris, frayeurs, pleurs et rires sans raison, légère exaltation de la sensibilité générale, peu de sommeil, douleur à la nuque et dans le genou et la main gauches ; figure pâle, anxieuse. Le 7. Rhumatisme articulaire bien tranché, douleur dans les arti- culations fémoro-tibiales, douleur et tuméfaction dans la gauche et celle du coude correspondant (épanchement intra-arliculaire avec une légère injection de la peau environnante), douleur plus vive dans le doigt médius de la main gauche et l’annulaire droit, bruits du cœur éclatants, fièvre modérée. (Flanelle autour de tous les points douloureux, pilules de Dower; diète.) — Le 10. Fluxion autour des articulations des deux doigts indiqués, tuméfaction plus grande du genou gauche, cou-de-pied droit douloureux. Le lendemain, le rhu- matisme a quitté ce dernier point pour se porter sur l’articulation tibio-tarsienne gauche. Le 13, moins d’agitation, sommeil plus calme; seul le genou droit offre encore de la douleur, absence de fièvre, quelques intermittences dans les battements du cœur, mais il n’y a pas de signes suffisants pour admettre une lésion de cet organe. Le 16. La malade se lève, mange et marche seule ; amaigrissement, pâleur plombée de la figure, diminution notable des mouvements ‘choréiques. (Valériane, fer etkina.) Guérison complète et sortie le 12 novembre. Imitation. La chorée est-elle transmissible par imitation ? La ré- ponse ne saurait être douteuse, aujourd’hui que l’on sait isoler cette maladie des autres affections avec lesquelles elle n’a aucun rapport de causalité. Une fois j’ai vu une jeune fille de quinze ans, aban- donnée de sa famille et traitée à l’hôpital pour une chlorose, qui voulut simuler la danse de Saint-Guy. Craignant d’être renvoyée et ne sachant où aller, elle crut n’avoir rien de mieux à faire , pour prolonger son séjour dans nos salles, que de chercher à imiter les mouvements singuliers de ses voisines ; mais elle y réussit fort mal,