Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 mai 1850, / par Jacques-Pierre Botrel ... De la chorée, considérée comme affection rhumatismale.

  • Botrel, Jacques-Pierre.
Date:
1850
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 mai 1850, / par Jacques-Pierre Botrel ... De la chorée, considérée comme affection rhumatismale. Source: Wellcome Collection.

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    serrer avec une pression uniforme, et, les parties malades bien sou- tenues, le tremblement diminue ou cesse tout à fait; au contraire, dans ie deuxième cas, les doigts sont inhabiles à saisir, et, s’ils peu- vent presser un corps quelques instants, le serrement qu’ils exer- cent sur lui est un composé d’une suite de constrictions très-iné- gales en force; appuyé ou non, le membre frappé de chorée est presque aussi agité. Aussi n’aurais-je pas insisté sur les différences que présentent ces deux phénomènes, si je n’avais rencontré, dans certains ouvrages ou recueils périodiques, certains tremblements décrits sous les dénominations de chorée mercurielle, chorée alcoo- lique, etc. C’est là évidemment faire un étrange abus des mots, et par cela même exposer la science à des confusions dont il faut la défendre. M. le professeur Trousseau ( Journal de médecine, 1843) a sans doute eu cette idée; car après avoir employé ces expressions impropres, il se hâte d’ajouter que ce sont de fausses chorées. En poussant plus loin l’observation et l’analyse de divers auteurs, on ne tarde pas à se convaincre qu’ils ont décrit tantôt sous le nom de chorée, tantôt sous celui de chorée deutêropatliique, ou bien de pseudochorée, désaffections ou plutôt des symptômes qui sont sous la dépendance d’une maladie antérieure et dont ils ne constituent souvent qu’un épiphénomène. Cette confusion n’a jamais été portée plus loin que par Bouteille lui-même; plus d’une fois, il a été mal- heureux lorsqu’il s'est agi de ranger dans un des trois cadres de sa monographie les faits soumis à son appréciation : ainsi certains cas qui, dans son langage, devraient s’appeler chorées essentielles, se trouvent relégués parmi les deux derniers groupes, et relative- ment à ceux-ci, souvent on ne voit trop quels sont les motifs qui les ont fait créer. Quoi qu’il en soit, ces observations rapportées sous les noms de chorée apoplectique, épileptique, hystérique, maniaque, parfois céphalalgique, celles dues à une plaie de tête, à la suppression d’un flux sanguin, etc., ne sont rien moins que des chorées vraies; elles en sont très-distinctes, et doivent en être soigneusement sépa- rées. Cette aberration de la contraction musculaire ne constitue pas