Des phlegmons de l'orbite consécutifs aux sinusites frontales : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 27 juillet 1907 / par Raoul Weill.

  • Weill, Raoul, 1882-
Date:
1907
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Credit: Des phlegmons de l'orbite consécutifs aux sinusites frontales : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 27 juillet 1907 / par Raoul Weill. Source: Wellcome Collection.

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    jours la même place el ii’esl pas toujours à l’extrémité de la gouttière de rinfundibulum. Le cathétérisme du sinus frontal ne saurait donc être une manœuvre bien réglée. Généj-alcment tes sinus frontaux sont au nombre de deux, l’un droit, l’autre gauche, séparés l’un de l’autre par une cloison antéro-postérieure. Mais, étant donné que le sinus frontal n’est, somme toute, ([u’uiie cellule ethmoïdale logée dans ré])aisseur fdii coronal, el la variabilité de développe- ment des cellules ellimoïdales, on peut prévoir que dans cer- tains cas une ou plusieurs de ces cellules elhmoïdales consti- tuent de véritables sinus frontaux supplémentaires. Les re- cherches analomicpies du ])rofesseur Mouret établis.sent d’une façon indiscutable la réalité de la fréquence relative des sinus fi’onlaux supplémentaires. Sur 80 pièces, il a trouvé 7 sinus supplémentaires très grands. Mais on trouve plus souvent des sinus sup}»lémeMlaii‘es de graiideiii' moyenne, représentés f»ur line bulle fi’ontale postéi'ieurc assez développée. (’eci étant dit, admellons ])our la commodité de la desciâ])- lion analomiipie l’exislence de deux sinus frontaux seulement. Ils sont sé])arés, avons-nous éci'it, pai’ une cloison antéro-pos- léi'ieure ordinairement très mince, <pielquefois épaisse loi'S- que les sinus sont de faible dimension, et qui est presque toujours romplète. Il arrive parfois que la cloison étant per- forée, les sinus communiquent. Mais cette communication entre les deux cavités sinusales est plutôt rare. Lothrop a exa- miné à ce point de vue 180 sujets cl n’a constaté cette commu- nicalion que deux fois. On lient se dcmaiulci’ si la (’ommuni- cation n’est pas d’ordre jiatliologiqne. l.a cloison inlersiiuisale médiane à son origine se dévie très souvent d’nn côté ou <le l’auli’e, au fui’ et à mesure qu’elle se rapproche de la partie supérieure du sinus. 11 est utile de connaître ce fait, car il expliipie ijue dans la trépanation fron-