Effroyable histoire : arrivée cette année 1583 dans la ville et hors la ville de Hambourg, ou l'on à pris quarante-trois esprits ou sorcières : ce qu'elles ont avoué avoir fait : les premières révélations des crimes, jugées le 20 mai, et brulées.

  • Grunsblatt, Jean.
Date:
[1860s]
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Credit: Effroyable histoire : arrivée cette année 1583 dans la ville et hors la ville de Hambourg, ou l'on à pris quarante-trois esprits ou sorcières : ce qu'elles ont avoué avoir fait : les premières révélations des crimes, jugées le 20 mai, et brulées. Source: Wellcome Collection.

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    fait périr sur l'ordre de son maître et d'après son consen- tement : le premier dans un foyer ardent, le second et le troi- sième dans un ruisseau appelé le Pantz ; le quatrième étouffé et jeté dans les lieux d'aisances, elle dit donc à son maître qu'elle voulait employer un remède pour faire périr la vieille, qu'alors ils pourraient vivre dans la joie, il y consentit et lui dit de le faire. Le lendemain, le boulanger étant allé au marché, sa femme a fait une soupe pour le matin, et a appelé la servante pour partager ce repas avec elle, la servante étant entrée dans la chambre a dit qu'elle aimerait bien mieux boire que manger, la femme pour lui faire plaisir se leva de table pour lui aller chercher â boire, pendant ce temps la servante inspirée par le diable, met le poison qu'elle tenait de la femme du tailleur dans la soupe de sa maîtresse. Celle-ci, revenue avec la boisson, à peine a-t-elle mangé deux ou trois cuillerées, qu'elle tombe de son banc et meurt. Mais la servante ne s'en émeut pas, elle la traîne dans un cabinet et l'enveloppe dans un drap de lit. Quand le boulanger revint sur le soir, la servante court au devant de lui et lui dit : maintenant nous pourrons vivre dans la joie, notre vieux démon infernal est mort, elle ne pensait pas que sa joie se changerait bientôt en douleurs ; quand la femme morte fut restée quatre jours dans le cabinet, le boulanger s'est mis à crier et à pleurer lamentablement disant : Ma chère épouse vient de mourir subitement, comme les voisins s'ému- rent de pitié ils appelèrent quelques femmes pour leur faire faire la toilette mortuaire comme c'est la coutume, elles la trou- vèrent toute roidie, elles appelèrent la servante pour les aider ; tout cela est arrivé par la volonté de Dieu qui ne laisse aucun crime impuni, ni aucune bonne action sans récompense. Lorsque i'. servante vint toucher la femme morte pour l'habiller, le corps donna des signes ; tous s'en effrayèrent, la servante en