De l'occlusion intestinale / par M. le dr Servier.

  • Servier, Janvier Joseph Jules, 1827-
Date:
1871
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Credit: De l'occlusion intestinale / par M. le dr Servier. Source: Wellcome Collection.

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    daient pas. Le cinquième jour, M. Bonati iit une injection d’eau, avec l’hydrolabe. Le lendemain, les accidents se cal- mèrent et la guérison fut obtenue. Ajoutons que ce malade prit aussi du mercure coulant, après l’injection. M. Isnard a publié un travail (*) dans lequel il relaie des succès, dus à l’usage des injections forcées dans les cas d’occlusion intestinale. Cet auteur dit qu’il connaît dix observations d’iléus traité par les injections d’eau ; deux de ces observations lui appartiennent, mais il n’en donne aucune. Il pose des conclusions dans lesquelles il dit que la manœuvre est facile, sans danger; que la quantité d’eau ne peut être précisée d’avance; que les effets produits sont excellents; que ces injections sont applicables à toutes les époques de la maladie. J’ai beaucoup regretté que le I)' Isnard n’ait pas fait connaître ses observations, car la simple énonciation d’un fait ne suffit pas pour entraîner la conviction. Ajoutons un fait du I)1' E. Gurlt (!) : Guérison d’un iléus après douze jours de durée. Il est question d’une femme de 42 ans, laquelle avait une hernie ancienne. Elle présenta des symptômes d’iléus, fut traitée d’abord par les purgatifs, puis on fit des injections d’eau froide par l’anus. La guérison s’ensuivit. Il n’y a pas d’autres détails, mais ce qui est dit suffit pour nous permettre de reconnaître dans ce cas l’application du traitement dont nous parlons. Voilîi donc trois moyens mécaniques : injestion de balles de plomb ou de mercure coulant; insufflation dans l’intestin ; injections forcées dans l’intestin. Je laisse de côté l’aspi- ration des gaz. Ces trois modes de traitement ont donné des succès ; cependant nous rejetons le premier, mais nous n’hésiterions pas à avoir recours aux deux autres le cas échéant, tout en étant très-réservé dans nos espérances , ainsi que le dit Malgaigne : « La difficulté consiste d’abord à diagnostiquer ( 1 ) Gaz. méd. 4866, p. 777. (*) Clinique chirurg. (la prof. Langenbeek. Gaz. méd. ann. t8Si, p.3112.