Des ulcations du col de la matrice, et de leurs diverses formes ; envisags sous le triple rapport des causes de production, du diagnostic diffentiel et du traitement.

  • Puel, Jean Antoine AimEdmond, 1797-1865.
Date:
1854
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Credit: Des ulcations du col de la matrice, et de leurs diverses formes ; envisags sous le triple rapport des causes de production, du diagnostic diffentiel et du traitement. Source: Wellcome Collection.

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    en jour et elle succomba, 4- mois après la cautérisation , avec tous les symptômes de la cachexie cancéreuse. Nous n'avons eu recours nous-mème qu'une seule fois à la cautérisation avec le fer rouge, dans une circonstance analo- gue , chez une femme de 30 ans qui semblait réunir aussi les meilleures conditions pour le succès de cette opération. Mais l'issue en ayant été aussi rapidement funeste que dans le cas que nous venons de rapporter, nous avons renoncé depuis à cette pratique. Il résulte de ce qui précède, que dans notre opinion il n'existe pas de traitement curatif de l'ulcération cancéreuse du col utérin ; que les indications que présente le traitement pal- liatif consistent: 1.° à ralentir autant que possible la marche de la maladie ; 2. à modérer les douleurs, les hémorrhagies et les écoulements sanieux ; ù.° à soutenir les forces et à re- tarder les progrès de la cachexie cancéreuse. Pour remplir la première et la dernière indications , autant au moins qu'il est permis de l'espérer des ressources si bornées de notre art, il faut soustraire l'organe malade à toutes les causes d'excitation ou d'irritation, en prescrivant la continence, du repos ou un exercice modéré, le séjour à la campagne, un régime substantiel approprié, l'usage de quelques amers et même des toniques quand l'état de la constitution réclame l'emploi de ces agents. Des bains émollients, des injections de même nature avec les décoctions de guimauve, de morelle, qu'on rend plus cal- mantes par l'addition des opiacés, quand il s'agit d'atténuer les douleurs locales ou sympathiques, ont aussi pour effet d'en- traîner les matières sécrétées par les ulcérations et dont le séjour est une cause d'irritation permanente pour les organes génitaux. Lorsque les douleurs sont très-vives ou permanentes