Du colobome central ou maculaire / par le Dr Van Duyse.

Date:
1884
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Credit: Du colobome central ou maculaire / par le Dr Van Duyse. Source: Wellcome Collection.

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    Wecker, dans sa deuxième observation, a exprimé, vu le degré de réfraction et l'existence d'un staphylome de la papille, l'opi- nion qu'il pouvait s'agir d'atrophies choroïdiennes. Pour des raisons qui seront exposées plus loin, il nous est difficile de partager cette manière de voir. Un exemple de colobome central qui s'écarte tout-à-fait des autres est celui de Montméja, où certainemet l'anomalie doit 01 iv considérée comme congénitale (aniridie concomitante), mais où la lésion n'atteint pas précisément la macula. Il n'existe pas de raisons toutefois pour exclure dans la genèse de ce cas une origine analogue à celle des autres. On aura remarqué qu'il est des cas où la vision centrale est restée bonne,, où l'examen fonctionnel démontre la présence de la rétine (Reich, Schmidt-Rimpler, Fuchs) ; il en est d'autres où la perception lumineuse est fortement émoussée, d'autres encore où le scotome central est absolu. Nous savons qu'au point de vue embryogénique la caracté- ristique du colobome doit être l'absence de la rétine à son niveau. Mais les quelques examenshistologiques faits dans ces dernières années, démontrent suffisamment qu'au niveau des colobomes du plancher oculaire, la plupart décrits sous le nom do « choroï- diens », la rétine peut être complètement développée, que ses éléments sensoriels peuvent faire défaut en tout ou en partie seulement. On remarquera la présence dans les cas de Schnabel et de Wecker (2e obs.) de quelques vaisseaux choroïdiens, remarque qui est également applicable à certains colobomes non centraux. De plus, dans l'observation de Schnabel comme dans la nôtre, il existe, outre le scotome, un rétrécissement du champ visuel. L'examen fonctionnel et ophtalmoscopique prouve suffisamment que la rétine est présente dans la plupart des cas. Si nous faisons abstraction de l'observation de Montméja, nous la trouvons intacte ou fonctionnant avec plus ou moins de perfection, spé- cialement dans les cas où l'on n'a pas décrit d'ectasie au niveau delà lacunerôtino choroïdienne ou choroïdienne (Rcich, Schmidt- Rimpler, Fuchs). Dans la majorité des exemples fournis, le colo- bome était excavé, la vision mauvaise ou abolie au centre du champ visuel. La forme des colobomes centraux est variable (pyriforme, rhombique, triangulaire, elliptique, ovalaire) ; leur dimension 2