Note sur l'anthrakokali et sur l'emploi de ce nouveau médicament du Docteur Polya dans les affections herpétiques ... / [Miksa Móricz Jacobovics].

  • Jacobovics, Miksa Móricz.
Date:
1840
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Credit: Note sur l'anthrakokali et sur l'emploi de ce nouveau médicament du Docteur Polya dans les affections herpétiques ... / [Miksa Móricz Jacobovics]. Source: Wellcome Collection.

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    sédiment terreux, abondant, coloré en bleu et adhérent aux parois du vase. Si l’on en continue l’usage, les selles sont bientôt colorées en noir. AVANTAGES DE L’ANTHRAKOKALI SIMPLE. Les effets de l’anthrakokali simple sont plus lents que ceux de l’anthra- kokali sulfuré; or la dartre étant une maladie purement végétative, et ne s pouvant être guérie que par une modification de cette végétation, modifi¬ cation qui ne s’opère que très lentement, il s’ensuit qu’à l’anthrakokali sulfureux on doit préférer l’anthrakokali simple, dont l’action est beau¬ coup plus lente, et partant plus sûre. L’emploi de l’anthrakokali sulfuré est avantageux dans les dartres qui sont les suites ordinaires de la gale; mais par son action rapide il pourrait facilement induire en erreur le malade qui, à la disparition de l’affection cutanée, se croit guéri, et le médecin, qui se flatterait d’avoir opéré une cure radicale. DURÉE DE LA CURE. Le temps pendant lequel on doit continuer l’anthrakokali est déterminé d’après la susceptibilité, et l’âge du malade, l’état de simplicité ou de complication de la maladie, et la stricte observation du régime ; car de ces circonstances diverses dépend essentiellement l’apparition de la fiè¬ vre de réaction. Si le malade est encore jeune, son régime végétal, et si les sueurs se déclarent peu de jours après l’emploi du remède, cette réaction salutaire ne manque pas d’apparaître dans les six premiers mois. Si l’individu est âgé de 40 à 60 ans, il faut quelquefois continuer le re¬ mède douze et dix-huit mois pour arriver à la réaction désirée. Si la guérison se fait ainsi attendre des mois et des années, cela tient à la nature de la maladie. Les malades traînent ces affections de longues années, quand elles dépendent d’une diathèse herpétique; donc pour gué¬ rir radicalement cette diathèse, il faut renouveler l’économie tout entière; or, pour quiconque a étudié attentivement les fonctions de l’organisme, il est évident “que cette modification de l’économie ne peut être l’affairede quelques jours.