Gnathon et Scymnus, deux artistes peintres découverts dans les Épidémies d'Hippocrate : à ce sujet, classification des personnages qui figurent dans les Épidémies et explication de la légende d'Hippocrate / par J.-P. Rossignol.

  • Rossignol, Jean-Pierre, 1804-1893.
Date:
1858
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Credit: Gnathon et Scymnus, deux artistes peintres découverts dans les Épidémies d'Hippocrate : à ce sujet, classification des personnages qui figurent dans les Épidémies et explication de la légende d'Hippocrate / par J.-P. Rossignol. Source: Wellcome Collection.

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    « mines ; la quatrième année, Polycrate l’attire à lui pour deux ta- ct lents. Et c’est ainsi qu’il se rendit ci Samos. — 'O SÈ Ay)p.ox^ïiç (( TOXXpl C'JVSt’/ETO EV KpOXlüVC, ÔpyYjV '/tthZT.OV XOÏÏXOV ETTEt XE OUX EOUVaXO (t cpspstv, aTroXtTrwv oïyexo zç Aïytvav. Kaxaaxàç Se eç xaux7)v, xôi ttocoxm « exeï ÔTTEpsêaXEXo xoùç Trpwxou; tv)xpoî)ç, àffXEUTjç ~Ep ewv, xat èy wv oùSsv « xwv oca TTEp't xr,v xzyyry laxl ipyaXirçïa. Kat puv OEuxÉpw exeï, xaXavxou « Atyivî]xai Sr^-cciy pucrÔEÏÏvxar xptxw Ss exeï, AGvjvaïoi Ixaxov [xvemv « XEXapXOJ OE EXEÏ, IIoXuxpdx7]Ç SlltoV xa/.âvxojv. OuXOJ f/.SV aTUXEXO I; XTjV « Sapiov (l). » Enfin Strabon nous apprend que nos pères, les Gau- lois, se modelant sur les Grecs de Marseille, leur avaient aussi em- prunté l’usage des médecins publics. « Les Gaulois, dit-il, qui ont « sous les yeux ces modèles, et qui d’ailleurs sont en paix, occu- « pent volontiers leur loisir à de tels genres de vie, non-seulement « comme individus, mais encore comme peuple. Les simples parti- « culiers se choisissent donc des professeurs pour eux, et les villes, « de leur côté, en rétribuent pour le service public, ainsi que des (t médecins. — 'Opwvxsç 8k xouxouç ot I'aXdxat, xal étpia ziûryry ayovxEç, « X7)v cyoXÈjV a<7tj.£vot 7:po; xobç xoiouxouç StaxîOEVxai j3(ouç, ou xax’ àvSpa « pcovov, àXXoc xat S^ptocrta. Socptcrxàç yoïïv uTroSé^ovxai xoùç piv tSi'a, xoù; <t SÈ ai toXetç xotvî) puaôouaEvat, xaOdrcEp xal îaxpou; (2). » Malgré ces raisons et ces exemples, quand on songe à la diversité des lieux où pratiqua le médecin des Epidémies, on voit bientôt qu’il n’est guère permis de s’arrêter à la supposition qu’il ait pu être un médecin public. Quoi qu’il en soit de la véritable cause qui a pu donner à la clien- tèle hippocratique un caractère si exclusif et si prononcé, il est du moins certain que l’antiquité se montra de bonne heure vivement frappée de ce caractère, et que ce fut là le fondement sur lequel on éleva la plus intéressante partie de la légende d’Hippocrate. Il est peu de noms plus célèbres que celui de ce père de la méde- cine ; il est peu de vies moins connues que la sienne. A l’exception de quelques renseignements positifs sur son nom, son époque, sa patrie, sa profession, la réputation dont il jouit de son vivant, nous (1) III, 13i. (2) IV, p. 181. 3