Considérations sur l'emploi des émissions sanguines contre les maladies inflammatoires aiguës chez les laboureurs : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 juillet 1836 / par J. Suberbielle.

  • Suberbielle, J.
Date:
1836
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Credit: Considérations sur l'emploi des émissions sanguines contre les maladies inflammatoires aiguës chez les laboureurs : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 juillet 1836 / par J. Suberbielle. Source: Wellcome Collection.

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    iS chez les gens de la campagne. L’auteur de l'article du diction- naire des sciences mélicales intitulé : , article qui, sans portée pratique , ornerait mieux un ouvrage de littérature qu’un ouvrage de médecine , cite les maladies cérébrales comme très- fréquentes chez le paysan. M. Delpit, en avançant cette opinion n’a lait que consulter les auteurs, ou suivre les inductions souvent trompeuses d’une théorie. En effet, il semble rationnel de croire que ces maladies soient le part ge du laboureur. Il travaille sou- vent la tête bas>e , exposé aux rayons du soleil ,11 s’adonne malheu- reusement très-souvent aux liqueurs alcooliques, ces circonstan- ces , en favorisant la congestion du sang vers le cerveau, semblent devoir déterminer des inflammations de cet organe , ou de ses en- veloppes. Eh bien, nous ne craignons pas d’être démentis, et nous en appelons à tous les praticiens qui travaillent dans les campa- gnes , l’expér ience faite parmi les laboureurs dément les inductions théoriques. Que cette rareté dépende de l’habitude aux mêmes in- fluence s de l’action des muscles qui appelle le sang vers les par- ties les plus agissantes; ou bien d’autres causes à nous inconnues ; il n’est pas moins vrai que les auteurs nous paraissent s’être trom- pés en avançant la fréquence de ces maladies chez le laboureur. Leur conformité de langage sur cette matière, ne doit pas nous étonner; car, n’étant pas dans la possibilité d’observer par eux mêmes ( et il est rare qu’un praticien de campagne donne le résul- tat de ses observations ), il n’est pas surprenant qu’ils s’en soient laissés imposer par des inductions théoriques Mais nous allons plus loin et nous disons que le cerveau s’associe plus rarement chez le laboureur que chez l’homme de la classe élevée aux souffrances des autres organes, et ici l’expérience et le raisonnement se trouvent d’accord. Car, un fait de physiologie que tout le monde avoue, c’est qu’un organe qui sympathise ordinaire- ment avec un autre, partagera .d’autant moins les souffrances de ce dei'nier qu’il sera moins disposé 4 s’aflecter jdlopathlquemept, pt c’est ce qui se trouve chez fe laboureur. Mais si i<es cérébrhes et les tqéningites sonjl rares^ il n’en est pas