De la chlorose chez l'homme / par J. Uzac.

  • Uzac, J.
Date:
1853
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Credit: De la chlorose chez l'homme / par J. Uzac. Source: Wellcome Collection.

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    I. HISTORIQUE. L’existence de la chlorose dans les deux sexes n’avait pas échappé à l’observation des anciens; s’ils n’ont pas donné à celle maladie un nom spécial, on peut cependant recueillir dans leurs œuvres des lambeaux épars de descriptions qui s’y rattachent. On trouve dans Hippocrate la sentence suivante, qu’il appliquait à l’homme comme à la femme . « Ceux qui jusqu’à l’âge de sept ans se portent bien, avec le visage pâle, et qui, en avançant en âge, éprouvent des difficultés de respirer, avec des envies de manger de la terre, donnent des signes de sang gâté et de faiblesse» (Conques, liv. 2, chap. 13, sentence 14; Foës, traduct. de Y Encyclopédie des scienc. méd. ). On lit ailleurs : «Tous ceux qui dans la jeunesse ont la couleur mauvaise pendant longtemps, mais non pas continuellement bi- lieuse, soit homme, soit femme, seront sujets à des maux de tête. Us mangent du gravier, de la terre, et ils ont des hémorrhoïdes. La couleur bilieuse opiniâtre, qui ne provient pas d’un ictère décidé, amène les mêmes maux; mais au lieu de manger du gravier et de la terre, ceux-ci éprouvent plus de douleur aux hypocbondres que les premiers. Ceux qui sont longtemps pâles, et ont le visage enflé, éprouvent des douleurs aux entrailles, ou bien il y a quelque mal à l’anus. Du reste, les maux dont il est ici question restent cachés pendant longtemps, pour se manifester ensuite ou tous ou la plu- part. » ( Hippocrate, Predict., sent. 41, îoc. cit. ) 11 y a encore plusieurs indications analogues dans le traité des Maladies internes. Or ce sont là les principaux symptômes de la chlorose, l’indica- tion de quelques-unes de ses variétés et même de sa lésion anato- mique, c’est-à-dire l’altération du sang. Dans le traité des Maladies des jeunes filles, Hippocrate décrit