De sarcôme de l'utérus : étude clinique / par Adrien Rogivue.

Rogivue, Adrien.

Date:: 1876

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Credit: De sarcôme de l'utérus : étude clinique / par Adrien Rogivue. Source: Wellcome Collection.

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Dès lors fréquentes pertes, en outre écoulement brunâtre assez abondant et fétide. Constipation. Le 4 Août, avant qu’on ait pu l’examiner à fond, la malade meurt avec tous les symptômes de la pyémie. Autopsie. Péritonite purulente; glandes sous-péritonéales infil¬ trées. Utérus hypertrophié; muqueuse par places profondément ulcérée, ailleurs couverte de végétations. La V2 gauche de la thy¬ roïde est transformée en un abcès, thrombose de l’artère thyroïde correspondante. Foyer métastique dans le lobe supérieur du pou¬ mon droit. Obs. VII. F. S. 35 ans. Sans enfants. Réglée régulièrement dès 12 ans. Depuis un an fluor albus; en Août ménorrhagies, en Septembre pertes continuelles. Jamais de douleurs. Status (10. X. 75). Anémie. A l’exploration interne la lèvre postérieure du museau de tanche apparaît comme une tumeur ronde de la grosseur d’une petite pomme, offrant des bosselures à la surface. La faible consistance, la forme lobée de cette tumeur parlent avec plus ou moins de certitude pour un sarcome. Par une incision conique M. le Prof. Frankenhâuser en fait l’ablation. Forte hémorrhagie, cautérisation ; faible réaction. A ces cas que nous avons pour la plupart eu l’occasion d’examiner et de suivre nous-mêmes, nous joignons les ob¬ servations suivantes tirées de la pratique privée de M. le Prof. Frankenhâuser, qui nous les a libéralement communiquées. Obs. VIII (Décembre 1865) Mme. E. B. 36 ans. Menstruée à 19 ans, mariée à 21 ans; multipare. En Décembre 1863 violentes douleurs dans l’abdomen, qui persistent pendant plusieurs se¬ maines. Dès lors les règles durent 12—15 jours; elles ne sont pas douloureuses. Au printemps 1865 inquiétante métrorrhagie qui dure 2 jours ; depuis cette époque continuel écoulement alterna¬ tivement sanguin et leucorrhéique. Dans le courant de Décembre nouvelle ot copieuse métrorrhagie, qui engage la malade à me consulter. Elle est très anémique. L’abdomen est assez sensible à la pression; entre l’ombilic et la symphyse je palpe une tumeur ronde, résistante, qu’un examen plus approfondi fait reconnaître pour l’utérus hypertrophié; il est mobile. La portion vaginale est volumineuse ; l’orifice ext. par¬ faitement intact est béant. Dans la cavité cervicale dilatée le doigt rencontre une tumeur grosse comme un œuf, de consistance molle, à surface lobée. Elle s’insère sur toute la paroi postérieure, sa