De sarcôme de l'utérus : étude clinique / par Adrien Rogivue.

Rogivue, Adrien.

Date:: 1876

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Credit: De sarcôme de l'utérus : étude clinique / par Adrien Rogivue. Source: Wellcome Collection.

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raison le vagin est d’ordinaire le siège d’un catarrhe, ou bien il est également infiltré, ce qui rend ses parois moins souples, plus rigides, plus irrégulières. Dans quelques cas le doigt explorateur y rencontre déjà les masses molles issues de la cavité utérine. Le fornix est quelquefois libre, ou bien on y palpe l’utérus rétrofléchi ou les tumeurs en question. Dans les cas de Muller et de Mayer par exemple une tumeur énorme issue de la paroi postérieure remplissait toute l’excavation pelvienne et faisait saillie dans le vagin en effaçant le fornix. On constate dans la grande majorité des cas l’intégrité de la portion vaginale; les lèvres sont unies, molles, tout au plus excoriées par le catarrhe consécutif. Mais, nous l’avons dit, le col peut être le siège primaire du néoplasme ou la dégénérescence sarcomateuse s’étend quelquefois à lui 1). Si une lèvre a été épargnée, on la sent comme un mince bour¬ relet embrassant l’autre, dans laquelle se développe la tumeur. Sont-elles au contraire toutes deux attaquées, alors il n’y a plus de caractéristique que la consistance flasque. Ce sont les cas que l’on a confondus si longtemps avec le carcinoma colli, en partant de la fausse idée que le sarcome ne se développe que dans le corps et le cancer exclusivement dans le col. Dans la forme ulcérative la cavité du col est agrandie; ses parois s’amincissent progressivement et le museau de tanche est pour ainsi dire ectropionné. L’orifice externe est presque toujours assez ouvert ou du moins assez dilatable pour permettre au doigt de s’y intro¬ duire; il livre souvent passage en se retirant sur elles aux tumeurs de forme et consistance déjà amplement décrites, qui par leur accroissement progressif ont amené la dilatation et l’effacement du col. En les étranglant il fait croire à des tu¬ meurs pédiculées; mais si le doigt remonte le long de ce soi- i) Yeit ITT; Spiegelberg VTÎ; Léopold, Grenser, Prof. Frankenhæuser TY, VIT. %