Le vomissement chez le nourrisson : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 10 avril 1908 / par François Rochu.

  • Rochu, François, 1881-
Date:
1908
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Credit: Le vomissement chez le nourrisson : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 10 avril 1908 / par François Rochu. Source: Wellcome Collection.

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    « Dans certaines circonstances, c’est l’excès de lait qui rend l’enfant soulfrant. » Quelques années plus tard, il revient sur cette question : « 11 faut éviter avec soin la surcharge alimentaire, car elle amène des accidents plus ou moins graves : des vomissements, de la diarrhée. » Enfin, en 1900, paraît son beau livre : Le Nourrisson, qui met au point l’hygiène alimentaire du nouveau-né. A mesure que nous approchons de l’heure actuelle, les travaux se multiplient, et nous ne ferons que citer les tra- vau\ de Comby, Chavane, Bellot, Ollivier, Marfan et Czerny. Mérigot de Treigny remarque, le premier, qu’il ne suffit pas, pour échapper aux dangers de la suralimentation, d’espacer les tétées du jeune enfant, mais qu’il faut éviter encore les repas trop copieux. Dans un excellent mémoire, Lesage exprime cette opinion, aujourd’hui classique, que a l’absence de réglage et la sur- charge sont les causes les plus ordinaires de la gastro-enté- rite )j. En 1904, M. Guinon signale à la Société d obstétrique et de pédiâtrie le vomissement |iar aérophagie. Enfin, les livres classiques de H. de Rothschild, de Mar- fan, de Comby, signalent le vomissement comme un fré- quent effet de la suralimentation. Mais on voit par ce rapide exposé combien l’étude du vomissement chez le nourrisson se trouve éparse dans les meilleurs ouvrages. Cela tient à ce que l’on considère trop souvent le vomissement comme un acte peu intéressant, essentiellement banal; les mères même ne voient parfois dans le vomissement que le reflet d’une réplétion stomacale de bon augure. De nos jours, dès 1903, M. Variot a, au contraire, attaché une grande importance à cette manifestation de l'intolé- , rance gastrique, qui n’est fréquemment que le prélude d’ac- cidents infectieux fort graves.