Sur les fièvres miasmatiques de marais, dans le nord d'Afrique, et l'emploi du sulfate de quinine à hautes doses dans leur traitement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 6 février 1837 / par Pierre-Joseph-Eugène Martenet.

  • Martenet, Pierre Joseph Eugène.
Date:
1837
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Credit: Sur les fièvres miasmatiques de marais, dans le nord d'Afrique, et l'emploi du sulfate de quinine à hautes doses dans leur traitement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 6 février 1837 / par Pierre-Joseph-Eugène Martenet. Source: Wellcome Collection.

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    Les fièvres de marais ne se ressemblent donc pas dans les climats differents ; elles sont bien toutes le résultat d’un empoisonnement qu’on a nommé miasmatique, dont la gravité est en rapport avec l’élévation de la température unie à l’humidité de l’atmosphère, et le temps qu’on a été exposé à l’infection: empoisonnement qui donne naissance à des maladies qui ont pour ca- ractère spécial, dans les pays tempérés, la rémit- tence et l’intermittence; caractère qu’elies ne prennent dans les climats chauds, qu’après avoir passé par l’état continu. Ainsi, l’on aurait une idée fausse des fièvres de marais , si on les supposait essentiellement rémittentes ou inter- mittentes dans toutes les localités. Il est des causes indirectes qui favorisent plus ou moins, en Afrique, l’action des miasmes sur nos soldats, et sur lesquelles on doit porter son attention. Le non-acclimatement. Les hommes qui arri- vent, non-habitués encore aux impressions d’une atmosphère à laquelle ils n’ont jamais été sou- mis, ressentent vivement les influences générales de ce climat et des miasmes dont l’air est habi- tuellement chargé; aussi, dans la saison des ma- ladies , sont-ce ceux-là qui viennent en plus grand nombre aux hôpitaux, et surtout les plus dange- reusement malades. Cependant les indigènes ne sont point exempts de ces maladies, nos zouaves