Contribution a l'etude des anevrysmes diffus consecutifs de l'aorte, et particulierement des anevrysmes diffus thoraciques / par Sava Petrovitch.

  • Petrovitch, Sava.
Date:
1890
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Credit: Contribution a l'etude des anevrysmes diffus consecutifs de l'aorte, et particulierement des anevrysmes diffus thoraciques / par Sava Petrovitch. Source: Wellcome Collection.

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    principaux tissus du corps humain. Il a ainsi déterminé les charges necessaires pour rompre par traction un mil limètre carré des muscles, artères, os, etc., ainsi que la force nécessaire à rompre les réservoirs ou cylindres orga- niques à l’intérieur desquels il exerçait la pression. Nous n’entrerons pas dans de longs développements sur ce sujet. Contentons-nous de dire qu’il y a lieu, comme pour les corps inorganiques, de distinguer l’allongement élas- tique, c’est-à-dire cette partie de l’allongement qui dis- paraît avec l’enlèvement de la charge, de l’allongement permanent. Ce dernier, ainsi que cela s’observe pour les corps inorganiques, augmente avec la charge et avec le temps pendant lequel elle agit. Ainsi donc, voilà une pre- mière cause purement physique qui fait que le sac doit augmenter de volume, soumis qu’il est à une pression incessante. Cette pression, comme on le sait, se manifeste intégralement sur tous les points de la paroi du sac en vertu du principe de Pascal. En effet, si l’on considère la poche anévrysmale formée* d’autant de surfaces repré- sentées par l’étendue de l’orifice de communication avec l’artère, chacune de ces surfaces recevra la pression de 20 centimètres de mercure, qui est la pression rnaxima qui puisse être atteinte dans l’aorte : la somme de ces pressions équivaut à une force capable de soulever plusieurs kilo- grammes. De plus, on sait que lorsqu’un liquide en mou- vement dans un système de canaux passe brusquement d’un tube de petite section dons un autre de section très large, sa vitesse est ralentie, et l’effort qu’il fait contre les parois est augmenté proportionnellement à la diminu- tion de la vitesse.