Contribution a l'etude des anevrysmes diffus consecutifs de l'aorte, et particulierement des anevrysmes diffus thoraciques / par Sava Petrovitch.

  • Petrovitch, Sava.
Date:
1890
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Credit: Contribution a l'etude des anevrysmes diffus consecutifs de l'aorte, et particulierement des anevrysmes diffus thoraciques / par Sava Petrovitch. Source: Wellcome Collection.

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    poumon ; adhérences fermes du poumon à la colonne verté- brale et aux. parties avoisinantes des côtes. En écartant la trachée, on découvre un anévrysme, sur- ' gissant delà face postérieure gauche de la troisième por- tion de la crosse ; il est sacciforme, du volume d’une petite orange, fortement adhérent à la troisième vertèbre dorsale et au bord postérieur du poumon gauche. En détachant le poumon adhérent, ou sur la partie pos- térieure gauche du sac une ouverture ayant la grosseur et la configuration d’un pépin d’orange, par laquelle le sang s’est extravasé dans le tissu sous-pleural et dans le mé- diastin postérieur. Les adhérences solides entre le pou- mon gauche et la partie postérieure des côtes ont sans doute empêché l’irruption du sang dans la cavité pleurale. Des caillots durs enveloppent à la façon d’une gaine toute l’étendue de l’œsophage. Ces caillots, surtout épais à la partie postérieure de cette partie du tube digestif, empri- sonnent dans leur épaisseur les nerfs vagues, et pénétrant dans la cavité péritonéale par une ouverture à travers le diaphragme. Une petite quantité de sang a passé avec l’œsophage à travers le diaphragme et s’est répandu dans le tissu sous- séreux de l’estomac ; une autre partie a pris le chemin vers la base du cœur sous le péricarde sans que celui-ci présente de perforation. Outre des caillots durs fibrineux d’ancienne date qui entourent l'œsophage, on trouve des caillots mous brun- rouge, provenant d'une extravasation sanguine récente. Les parois du sac sont très minces et tapissées d’une mince couche de fibrine stratifiée. Les bords de l’ouver- ture sont mous et déchiquetés. L’œsophage est fortement comprimé, mais sans qu’il y ait de perforation. La permière portion de la crosse de l’aorte est dilatée et présente des lésions d’endartérite récente, plus marquées