Le dicrotisme : sa présence dans les maladies infectieuses : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 31 mai 1907 / par Louis Delon.

  • Delon, Louis, 1882-
Date:
1907
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Credit: Le dicrotisme : sa présence dans les maladies infectieuses : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 31 mai 1907 / par Louis Delon. Source: Wellcome Collection.

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    directe exercée sur le nerf produit donc le resserrement des vaisseaux ; le même effet sera obtenu si les centres d’où il lire son origine subissent une influence quelconque. Des expériences que nous ne reproduirons pas prouvent que le bulbe tient sous sa dépendance le tonus vasculaire, et renferme les centres vaso-moteurs ; toutefois, l’hypothèse d’un centre unique siégeant dans le bulbe est trop exclusive; si ces centres se trouvaient uniquement dans cette partie du névraxe , la section sous-bulbaire déterminerait le maximum d’effet de vaso - dilatation ; or, nous savons, que la baisse de la pression par relâchement vasculaire est encore augmentée si l’on sectionné la moelle à un niveau plus ou moins bas. De ces divers points d’origine échelonnés dans la colonne médullaire, les nerfs sortent par les racines anté- rieures avec les autres libres motrices. Les ganglions sympathiques peuvent aussi jouer le rôle de centres vaso- moteurs. Leur paralysie pourra déterminer la dilatation des artères, et tous les degrés différents correspondant à un resserrement plus ou moins important des vaisseaux sont dus à une variation d’excitabilité des centres vaso- moteurs : à une faible excitation correspond une dilatation des vaisseaux; à une excitabilité plus grande répond leur constriction. Le relâchement vasculaire peut donc être considéré, si l’on n’admet pas d’autres centres, comme un phénomène purement passif. Schiff, le premier, en 1856, attira l’attention sur le fait suivant : si l’on sectionne le sympathique cervical d’un chien ou d’un lapin, des excitations physiologiques diverses peuvent faire rougir l’oreille du côté correspon- dant au nerf coupé, beaucoup moins que celle du côté opposé ; théoriquement les vaisseaux de celle-ci n’auraient