Petit manuel de médecine et de pharmacie : à l'usage des familles / par L. Lingrand.

  • Lingrand, L.
Date:
[between 1890 and 1899?]
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Credit: Petit manuel de médecine et de pharmacie : à l'usage des familles / par L. Lingrand. Source: Wellcome Collection.

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    lOcentig. d’émétique ou limonade purgative au citrate de magnésie, eau •de sedlitz, 4 à 6 Pilules Russes à jeun. Boissons avec sirop de groseilles ou au citron. Emphysème pulnioiinlrc. — Dilatation du poumon causée par une intiltration d’air dans les vésicules. Donne lieu aux mômes accidents que l’asthme dont il est souvent la conséquence. Trailement : Iodure de potassium à petitesdoses, 0 g. 50 à 1 gr. par jour. Arsenic sous toutes ses formes. Liqueur de Fowler, granules d’acide arsénieux, d’arséniale de soude, etc., etc. Engelures. — 1° Simple engorgement avec rougeur et démangeaisons. En ce cas on les combat par des lotions d’alcool camphré, une solution concentrée d’alun, de borax. Suif, glycérine anglaise, eau de Cologne, teintures de benjoin, de gaïae, baume Foraventi, Baume Russe contre les engelures. Ne pas les recouvrir de vêtements qui entretiennent l’humidité. — 2o Si les engelures sont ulcérées, on les pansera avec du cérat saturné, phéniqué et laudanisé, avec de l’onguent styrax ou avec notre onguent au peroxyde de fer. Entérite. —Maladie inflammatoire de la muqueuse intestinale. Calmer Les coliques et la diarrhée par des cataplasmes émollients additionnés de 15 ou 20 gouttes de laudanum, des lavements à l’amidon, à la glycérine, à la guimauve et au pavot. S'il y a fièvre ou délire, mettre delà glace sur la tète, des sangsues sur le ventre. Diète, boissons émollientes, eau de riz, •eau albumineuse, etc. Il sera toujours prudent d’appeler le médecin. Entorses. — L’entorse est le résultat de mouvements faux ou forcés, • occasionnés par une trop grande tension et parla perte d’élasticité des li- gaments et des autres parties molles qui entourent les articulations, sur- tout aux pieds et aux poignets. Aussitôt qu’elle est survenue, il faut plonger l’articulation atteinte dans de l'eau froide, fortement blanchie par l’addition d’extrait de saturne. Cette immersion doit être prolongée plusieurs heures de suite ; on renou- vellera l’eau à mesure qu’elle s’échauffera. Quand le membre sera retiré de l’eau, on l’enveloppera de compresses imbibées du même liquide, additionné de teinture d’arnica ou d’alcool camphré. Les compresses devront être arrosées de ce mélange plusieurs fois par jour. Repos absolu de la partie malade, jusqu’à parfaite guérison. Faute d’observer cette règle,on s’expose parfois à des accidents des plus graves ; en tout cas, on retarde la guérison. Par le massage, l’on obtient généralement une guérison rapide. Mais il doit être fait par une main exercée. Epilepftic, Haut mal. — Cette affreuse maladie, dont le siège est dans La tête, se manifeste par des accès dont la durée est variable et dont le spectacle est effrayant. Le malade perd connaissance, devient pâle et pousse un cri en tombant comme s’il était foudroyé. Après un instant d immobilité les membres sont agités, le visage grimace, la bouche se •couvre d’écume, les mâchoires remuent convulsivement. Les mains sont violemment fermées les pouces en dedans.Après la cessation de l’accès, le malade reste dans un état d’hébétude et de tristesse. — Comme trailement »l faut coucher le malade la tête élevée, desserrer le col et la ceinture, lui donner de 1 air, le garantir contre les chocs, faire rentrer la langue qui pourrait être mordue, lui faire respirer de l’éther. Les meilleurs remèdes