Volume 2

Manuel de médecine / publié sous la direction de G.M. Debove, Ch. Achard.

Date:
1893-1897
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Credit: Manuel de médecine / publié sous la direction de G.M. Debove, Ch. Achard. Source: Wellcome Collection.

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    ■598 (les raisons inverses, la meflication marliale echouera, si I’on n’a pas reconrs a certaines precautions Iherapenliqnes. La cliloiose pent elre tcivdivB, c’esl-a-dire ne se inanifester (ju’apres Irenle ans, chez ties femmes qui avaient on non ete ante- rieuremenl cliloroliques. A la nUnopause elle s’accompagne gendra- lement de metrorrhagies. Presque toujours il s’agit de dyspeptiques. On est en lace d line chloro-anemie el non cPune chlorose pure. Ces formes sont ordinairement peu graves. On pent rencontrer la chlorose chez les gcbrQons, surtout chez ceux que leur existence confine dans des locaux peu acres, chez les collegiens principalement. L’anemie y est peu prononcee et cette forme guerit facilement. Nous n’admeltons pas I’existence de la chlorose chez les petits enfanls : les anemies qu’on observe a cet age n’ont pas les caracteres speciaux de la maladie qui nous occupe. Complications. — La chlorose peut s’associer a des maladies anemiantes pour produire des chloro-anemies, caracterisees par ce fait que la guerison est impossible, si I’on n’a pas recours a la medica- tion martiale. La plus frequente est la chloro-anemie tuberculeuse ou la liiberculose, evoluant chez un sujet chlorotique, produit ties son debut des lesions anemiques du sang beaucoup plus accusees que chez un autre individu. Vient ensuite la chloro-anemie sijphili- tiquc. Tres souvent plusieurs causes de debilitation s’associent pour provoquer la chloro-anemie (voir au Diagnostic les fausses chloroses). La chlorose, m6me simple, peut se compliquer a un moment donne. II peut survenir des mUrorrhagies sous I’influence de lesions locales; ces pertes de sang aggravent le pronostic de I’anemie chlorotique. Quelquefois, du fait meme des lesions aortiques, ties cardiopathies peuvent se developper, ou bien des Usions renales^. Enlin signalons Iol phlegmatia alba dolens^, complication rare, mais grave. Habituellement localisee dans les veines des membres infe- rieurs, elle peut encore, mais beaucoup plus rarement, sieger dans les sinus craniens^ oumeme dans I’artere pulmonaire*. 1. DiEULAFOY, Man. de pathol. interne, 6® edit., t. II, p. 744, 18‘J0. 2. Cas de Trousseau in : Werner (These de Paris, 1860). — Hanot et Mathieu {Arch, genii', de med., dec. 1877). — Labat {France med., janv. 1879).— Giraudeau {France med., 1883). — Vivien (These de Paris, 1879). — Troisier (These d’agreg., ^880).— Bernard (Th6se de Paris, 1882). — Mosnay (These de Paris, 1888). —Lau- rencin {Lyon med., oct. 1888). — Proby (These de Lyon, 1889). — Aubry {Soc. des sc. med. de Lyon, 14 dec. 1892). 3. Boulinger, Ein seltcner Fall von Sinusthrombose {Munch, med. Woch., n” 16, 1887). . 4. Rendu, Thrombose spontande de I’artdre pulmon. chez une chlorotique {Soc. medic, des hopilaux, 8 avril 1887).