Recherches sur l'anthrax : siège, relations avec le diabète, gravité : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 28 juin 1872 / par Léon Halpryn.

  • Halpryn, Léon.
Date:
1872
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Credit: Recherches sur l'anthrax : siège, relations avec le diabète, gravité : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 28 juin 1872 / par Léon Halpryn. Source: Wellcome Collection.

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    Il dit, dans son Traité d’anatomie chirurgicale, que c’est par suite de l’irritation des conduits de ces glandes que l’inflammation se produit et se propage aux aréoles du derme. De nos jours, cette théorie compte parmi ses défenseurs, MM. Ri- chet, Broca, Dénucé et Trélat. Ils citent à l’appui de leur opinion : 1° que l’anthrax ne s’observe pas sur des régions privées de glandes sébacées ; 2® que dans le bourbillon, on trouve des portions altérées de ces glandes ; 3® qu’au début de l’anthrax, on trouve à son sommet un ou deux poils. Mais, tandis que M. Broca, à l’exemple de Velpeau, place le siège primitif dans les glandes cutanées indistinctement, MM. Richet, Denucé et Trélat le placent dans les glandes pilo-séba- cées. 2® Théorie aréolaire. — Hunter et Dupuytren, en combattant les idées des anciens sur la nature de l’anthrax, ont en même teinps^ combattu la théorie d’Âstruc, et ont placé le siège primitif de l’an- thrax dans le tissu cellulaire interaréolaire du derme. C’est par ce siège que Dupuytren a cherché à expliquer le mécanisme de la pro- duction de la gangrène et l’expulsion du bourbillon. Restriction faite de l’opinion sur la production de la gangrène dans l’anthrax, sa théo- rie sur le siège primitif est admise par la plupart des chirurgiens de nos jours. 3® Théorie cellulaire. — En 1856, M. Hawkesworth Ledwick dans le Dublin Quaterly Jurnal du mois de novembre, a émis une nou- velle théorie sur le point de départ de l’anthrax. Il fait remarquer : 1“ que la peau est lisse, élastique et évidemment saine au début du développement de l’anthrax, ce qui peut facilement être remarqué lorsque ce dernier siège sur une partie du corps où la peau est lâche, comme les paupières; 2® que les altérations sont moins avancées à mesure qu’on se rapporche de la peau ; 3® que la suppuration dans la peau n’arrive qu’après la gangrène du tissu cellulaire ; et 4® que