De la médication arsenico-mercurielle dans le traitement de la syphilis : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 22 décembre 1906 / par L. Bruc.

  • Bruc, L., 1879-
Date:
1906
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: De la médication arsenico-mercurielle dans le traitement de la syphilis : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 22 décembre 1906 / par L. Bruc. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    9/100
    respectueuse reconnaissance à la mémoire de M. le profes- seur Brousse. Notre travail comportera deux parties. Dans une première partie, après une revue rapide des travaux publiés sur la queslion, nous serons amené à étudier l’action des injections arsenico-mercurielles. Nous montre- rons les désordres produits sur l’organisme par la syphilis, en tant qu’infeclion générale, les accidents locaux, autres que l’accident primitif, ne nous paraissant être que la manifesta- tion tangible d’une moindre résistance sur un point donné. Cherchant un remède à cette infection, nous le trouverons dans l’emploi du mercure ; mais ce mercure, nous le verrons, doit être donné dans certaines conditions. Il ne suffit pas d’affirmer la supériorité de tel ou tel composé, affirmation qui s’explique très facilement par des observations favorables et par le désir, fort légitime, de faire adopter la préparation dont on a obtenu d'excellents résultats, il faut surtout trou- ver un composé qui permette une mercurisation énergique, sans action nocive pour les éléments cellulaires. Or, si le mercure reste bien le seul spécifique de la vérole, ce n’est pas en vain cependant que l’on peut en abuser, et, en mon- trant les inconvénients d’un traitement trop intense, nous ferons entrevoir, par le fait, les indications possibles d’une médication à la fois tonique et antisyphilitique. Il importe, en eflet, au syphilitique de conserver une bonne santé générale pour résister à la maladie et pour supporter le traitement. Ces deux conditions nous paraissent parfaite- ment remplies par l’emploi combiné de l’arsenic et du mer- cure. Dans la seconde partie de notre travail, il ne nous restera plus qu’à passer en revue les difierents sels employés, caco- dylate, arrhénate; et salicylarsinate. Sans vouloir ici ouviii le débat sur les avantages de la voie d absorption, nous nous