Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 22 décembre 1841, / par Léon-Jean de Jonchère-Finot, né à Paris. I. Des complications de la gangrène. ... [etc].

  • Jonchère-Finot, Léon-Jean de.
Date:
1841
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 22 décembre 1841, / par Léon-Jean de Jonchère-Finot, né à Paris. I. Des complications de la gangrène. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    nouveaux fails les aient confirmées, aux cxpcnenccs de M. le profes- sem' Panizza, on peut répondre lout d’abord par l’affirmative. Qu’il me soit permis de les citer. L’excision du nerf grand hypoglosse déiruit immédiatement et en- tièrement les mouvements de la langue: cet organe conserve le goût et la sensibilité. Plque-t-on ce nerf, on détermine en lui des mouve- ments convulsifs. L excision dune portion de chaque nerf lingual amène la perte complète de la sensibilité de la langue : le mouvement et le goût res- tent intacts. L animal sujet de l’expérience mange et boit avec plaisir ee qu’on lui offre, et rejette les aliments mêlés d’assez de coloquinte ou de quassia pour les lendre anmrs. Il manifeste la même répu- gnance si l’on applique le liquide amer sur un point circonscrit du dos de la langue; il reste insensible aux piqûres, coupures et brûlures de cet organe. Si l’on divise à la fois les nerfs hypoglosse et les branches linguales, la langue est privée et de mouvement et de sensibilité; le goût reste intact: même répugnance de l’animal pour les liquides amers. L’excision d’une partie des nerfs glosso-pharyngiens amène la perie totale du goût, et laisse à la langue ses mouvements et sa sensibilité; l’animal mange avec la même avidité la viande imbibée de la substance amère et celle qui ne l’est pas. L irritation de ces nerfs ne détermine ni douleurs, ni mouvements convul-.ifs de la langue [Richerche speri- mentaii sopra inen'i; Pavie , 1834, in-8°). Ces faits sont bæn concluants, les résultats en sont tranchés; cepen- dant de nouvelles expériences sont nécessaires pour les confirmer. En admettant à tous trois un ordre de fonctions spéciales particulier, ne pounait-on pas croire que c’est dans le concours de deux de ces nerfs au moins que réside la propriété de transmettre les saveui-s? L’excision de l’un d’eux (le lingual, par exemple), ne détruisant pas les mou- vements de la langue, laisse-t-elle subsister le goût dans son même état d’intégrité? Comment comprendra-t-on la faculté gustative, d’a- près M. Vernière, dans l’extrémité de la langue, qui ne reçoit de filets