Traite des maladies nerveuses ou nevroses : et en particulier de la paralysie et de ses varietes, de l'hemiplegie.

  • Musset, H. J. M. Hyacinthe.
Date:
1840
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Credit: Traite des maladies nerveuses ou nevroses : et en particulier de la paralysie et de ses varietes, de l'hemiplegie. Source: Wellcome Collection.

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    guise de the. Deux ans apres, il netrouvait pas en- core la vraie qualite de ce qu'il touchait; s'imagi- nant toujours, qu'il y avait un corps interpose entre ses mains ou ses pieds et ce qu'il touchait, comme il arrive a ceux qui ont eu le bras ou la jambe en- gourdis. Dans les chutes ou les coups sur la tete, il est bon desaigner; mais il faut toujours faire vomir le len- demain avec l'emetique; car il y a une tres grande sympathie entre l'estomac et le cerveau , et s'il existe un epanchement, il se trouve resorbe au bout de quelques jours. C'etait l'opinion de Desault (Plaies de t&te). Boyer est aussi du raeme avis. Lamotte eut raison de saigner son malade; mais il fallait de plus le faire vomir, et surtout ne pas lui faire des fomen- tations sur la tete avec l'eau de la Reine-de-Hongrie , et encore moinslui en donner a l'interieur, pas plus que des vulneraires, en guise de the, tout cela etait tres mauvais. Comment employer la saignee pour diminuer l'inflammation et donner en meme temps des excitants , des spiritueux pour Paugmenter j ce n'est pas un traitement rationel, base sur une etude approfondie de la physiologic Peut-etre qu'un trai- tement approprie, tel que saignees, vomitifs, bois- sons emollientes chaudes , eut triomphe de cette af- fection , e'est au moins ma conviction intime. Voici ce qu'on lit dans les memoires de l'Academie des sciences, 1743. Un militaire ayant accidentelle- ment perdu toute espece de sensibilite dans le bras gauche, continuait a executer avec la meme libei tc tous ses mouvements, et se livrait comme auparavani au maniement des armes.