Traite des maladies nerveuses ou nevroses : et en particulier de la paralysie et de ses varietes, de l'hemiplegie.

  • Musset, H. J. M. Hyacinthe.
Date:
1840
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Traite des maladies nerveuses ou nevroses : et en particulier de la paralysie et de ses varietes, de l'hemiplegie. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by UCL Library Services. The original may be consulted at UCL (University College London)

    159/428 (page 153)
    provient d'unc cause naturelle dc la presence d'une liumeur maligne, comme ccla a lieu dans I'hydro- phobic, le tarentisme. Bairo, medecin du due de Savoie, Charles H, en fait mention dans son ouvrage intitule Veni mecum, imprime en 1560, il I'appele Saltuosa membrorum disposilio. Telles sont les principals notions que les anciens auteurs nous ont transmises sur la choree; aussi faut-il arriverjusqu'a l'illustre Sydenham qui, le pre- mier, l'a bien observee et decrite de main de maitre4; il I'appele chorea sancli viti. Plus lard, Cullen, Mead, Dower en donnerent des descriptions assez exactes, el e'est dans les ecrits de ces savants que nous re- cueillons les premieres connaissances vraiment me- dicales sur son etiologieet son traitement. Cette singuliere nevrose ne fixa que plus tard l'at- tcntion des medecins frangais, qui ne l'ont obser- vee qu'au commencement de ce siecle; avant cette epoque, ils ne la connaissaient que de nom, et elle avait ete si peu I'objet de leurs recherches, que Lieu- taud, premier medecin de Louis XV, en avait nie l'existence. Yoici la maniere dont il s'exprime a ce sujet: « Je ne dois pas oublier une autre espece de convulsions encore plus singuliere, qui fait danser et cabrioler les malades; on I'appele chorea sancli v'ui ou danse de Saint-Guy; elle est familiere aux fanatiques et aux enlhousiastes. II n'y a pas long- temps qu'elle se montra au milieu de Paris, et elle y serait encore si les ordres du Roi ne 1'avaient fait cesser, car elle est plus du ressort de la police que de celui de la medecine.»Ce serait fort commode, il faut en convenir, de guerir les maladies avec des edits