Memoire contenant une nouvelle methode de traiter la verole, / par M. H. Haguenot.

Haguenot, Henri, 1687-1775.

Date:: 1734

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Credit: Memoire contenant une nouvelle methode de traiter la verole, / par M. H. Haguenot. Source: Wellcome Collection.

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h falivatîon îaiffefotivenl les Malades dans le même état où ils étoient avant que d’entrer dans le Rcmede. 4°-J’ajoute enfin qu’il peut arriver que ces Remedes piquans occa¬ sionnent des Coliques , des cours de ventre opiniâtrés * desiur-purgations, & autres fymptomes dangereux, qui rendent cette Méthode très-fufpeâe pour la cure de la Verole. Il n’en eft pas ainfi des Bains, qui bien loin de produire les mauvais effets des Purgatifs préviennent même tous ceux que pourroit caufer l’adion trop violente du Mer¬ cure , puilqu’au moyen des particules d’eau qu’ils jettent en quantité dans le corps par les conduits abforbans de la peau, il eft confiant qu’ils relâchent les folides, qu’ils détrempent la lymphe & les concrétions veroliques, qu’ils facilitent la circulation & le mélange du Mercure avec ces concrétions , qu’ils le laiflfent rouler dans le fang, qu’ils temperent la trop grande chaleur, qu’ils fuppléent à la perte qui le fait par i’infenfible tranfpiration , & en¬ tretiennent par là la fouplelfe des vaiffeaux& la fluidité des humeurs. Après tout ce que je viens de dire , on ne doit pas être furpris que je regarde le Bain comme le feul Remede fpe- cifique pour prévenir ou arrêter la falivation fans in¬ convénient, & ma Méthode par confequent comme la plus fûre & celle qui doit mériter à l’avenir la préférence. J’efpere que les Médecins & ks Chirurgiens delinte- reués voudront bien examiner fans prévention cette nouvelle Méthode , & je les prie que fans avoir égard à mes raifons & aux expériences que j’ay faites, ils veuillent bien le donner la peine de l’éprouver pour fe convaincre de la vérité ; je m’en flate d’autant plus qu’ayant fait de- !mis peu deux épreuves fur deux fujets fous ies yeux de a plûpart des Médecins & des Chirurgiens qui cornpo- fent la Société Royale, j’ay eu la fatisfadion de les guérir &de mériter par là leur approbation. Je crois devoir raporter icy, pour exciter l’émulation de ceux de la Fro-