Recherches critiques et histologiques sur la terminaison des nerfs dans la conjonctive / par F. Poncet.

  • Poncet, F.
Date:
[1866]
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Credit: Recherches critiques et histologiques sur la terminaison des nerfs dans la conjonctive / par F. Poncet. Source: Wellcome Collection.

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    II. Les corpuscules de Krause; III. Les renflements interépithéliaux. I {fjg. 42). Les troncs nerveux accompagnent en général les vaisseaux, en groupe de 10 à 20 fibres formant un faisceau de 22 à 30 de diamètre. Ce rameau se dirige d'avant en arrière, perpendiculaire à l'équateur de l'œil ; il fournit bientôt des ra- mifications latérales qui suivent les vaisseaux ; ils paraissent maintenus dans une même enveloppe cellulaire. Ils les enlacent de chaque côté, les croisent pour former près de la cornée un réseau fin à larges mailles placé sur différents plans et pou- vant se réduire à une ou deux fibres à myéline nerveuse. {ûg. 14). Les ramifications d'un faisceau s'anastomosent ou mieux s'accolent à celles venues du côté opposé et marchent alors en sens contraire ; elles forment dans ce cas des arcades sans union avec le tronc supérieur, au point de dichotomie. Ces fibres nerveuses quoique fines sont très-faciles à suivre parce qu'elles sont teintes en noir par l'acide osmique. Leur double contour est irréguherpar la coagulation delà myéline. Nulle part,ainsi que l'a constaté déjà Waldeyer, il n'est peut- être plus facile de reconnaître les étranglements circulaires de Ranvier, qui correspondent aux unités cellulaires avec leur noyau. A côté de ces fibres à double contour, d'autres légèrement teintées par l'acide osmique suivent la même direction recti- hgne présentant de distance en distance un petit renflement et constituent les fibres réduites au cylindre-axe. Toutes ces variétés de nerfs anastomosés, croisés entre eux, peuvent dans certains cas aller jusqu'au bord cornéen sans qu'il soit possible après l'examen le plus attentif de reconnaî- tre sur leur parcours la moindre trace d'un corpuscule de Krause ; et cependant sur les pièces où existent ces organes, c'est de ces mêmes branches péri-vasculaires qu'ils se déta- chent en grappes. Nous n'avons pas rencontré le long des parois des vaisseaux ces cellules sympathiques décrites pour les capillaires de la choroïde par exemple et de la vessie.