Monographie historique et médicale de la fièvre jaune des Antilles; et recherches physiologiques sur les lois du développement et de la propagation de cette maladie pestilentielle.

  • Moreau de Jonnès, Al.(Alexandre), 1778-1870.
Date:
1820
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Credit: Monographie historique et médicale de la fièvre jaune des Antilles; et recherches physiologiques sur les lois du développement et de la propagation de cette maladie pestilentielle. Source: Wellcome Collection.

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    Plus ces rem^des avaient ^t^ vant6s, plus la cons- ternation 6tah grande quand on voyait toute leur im- puissance. On revint I'usage du quinquina admi- nistr6 haute dose : on employa les vins g^n6reux, I'^ther , le camphre, le muse, les vc^sicatoires de la nuque , de la poitrine et des extrdmit^s inf6rieures. Dans I'irruption de 1802 , toute esp^ce de traitement fut presque constamment inutile, ou meme comme dans le cas des vdsicatoires et du moxa, il n'en t6- sultapour les malades, qu'un accroissement de dou- leur. On obtint quelquefois des succfes dans les irrup- tions suivantes; mais il y eut souvent lieu de croire qu'ils 6taient dus moins aux rem^des qu'Ji la consti- tution des malades, et sur-tout au degr(^ depuissanc© de la maladie, contre laquelle les forces vitales r6- sislaient quelquefois avec avantage. II me parut n6anmoins que le quinquina agissait d une manifere salutaire; on en donnait jusqu'^ huit oncesen 36 heures; on employait de pr^f^rence le quinquina orang^ , et il importaii beaucoup qu'il ne fut pas sophistiqu^. Des circonstances concordantes pie donnferent la preuve, que ses heureux effets te- naient beaucoup h la mani^re de I'administrer. nmesembleque ce qui diminue prodigieusement, 1 efficacit6 de ce rem^e , c'esl la difficult^ de saisir , pour le donner, un temps opportun , qu'on ne re- trouve plus lorsque I'ignorance ou la fatality I'ont laiss6 perdre. Cette difficult^ oppose au succ^s un obstacle d'aulant plus grand, que pour pr^voir et