Volume 2

Histologie du systeme nerveux de l'homme et des vertebres / Traduite de l'Espagnole par L. Azoulay.

  • Ramón y Cajal, Santiago, 1852-1934.
Date:
1909-1911
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Credit: Histologie du systeme nerveux de l'homme et des vertebres / Traduite de l'Espagnole par L. Azoulay. Source: Wellcome Collection.

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    Branches primaires, se- condaires el terliaires. Ram uscules lerminaux. Leur tirmi- naiiun. unissent les canalicules sonl souvent Ires delicals et a peine perceptibles ; on remarque aussi que la couche de protoplasina situee a la peripheric du corps cellulaire et depourvue de canalicules est plus epaisse chez les mam- mifefes que chez les oiseaux. Ramare dendritique des cellules de Purkinje. — Lorsqu'on examine des preparations de cervelet colorees au carrnin et a 1 hematoxyline et surtout des coupes impregnees par le chromate d'argent, on voit le corps des neu- rones de Purkinje donner naissance aux deux sortes d'expansions habi- luelles des cellules nerveuses, mais d'une fagon originale ; les appendices protoplasmiques partent, en effel, toujours du pole superieur du corpuscule et l'axone toujours du pole inferieur. La ramure protoplasmique commence par un ou deux, rarement trois troncs, epais, verlicaux ou obliques. Ces troncs, qui sYdoignent du sommet du corps en decrivant un arc, se divisent et se subdivi- sent pendant leur ascen- sion a lei point qu'ils finis- sent par remplir de leurs branches primaires, secon- dares et terliaires, toute la hauteur de la zone plexi- forme, comme Golgi1 le montra, lepremier.Chaque bifurcation est arciforme et non anguleuse, et le point oil elle se produit est marque 6ur la branche- mere par un epaississement triangulaire. Ces troncs ou rameaux principaux ne presentent aucune epine (fig. 6), mais ils sont separes de la trame de la zone plexiforme par un espace d'une certaine etendue, espace qui sert a loger, comme nous le verrons plus loin, les arborisations grimpantes (figs. 7 et 10, b). C'est du contour des rameaux secondaires et tertiaires que jaillissent les innombrables ramuscules denclritiques terminaux auxquels la cellule de Purkinje doit en grande partie son cachet. Ces ramuscules, libres a leur extr6mite, sont delies, courts, fortement epineux, mod6r6ment divisds, et tous sensiblement de la merne epaisseur. lis sont si abondants et si rap- proches, qu'ils forment dans toute la hauteur de la premiere couche cer6- belleuse comme un dome d'appendices foliaces, dont les branchages du pin seraient une image tres fidele. Tout au haut de la zone plexiforme, les ramuscules terminaux s'achevent immediatement sous la membrane basale ; quelques-uns se courbent apres Fig. 4. — Lappareil tubuleux tie Golgi-Holmgren dans les cellules de Purkinje et etoilees; pigeon age d'un mois. Methode de Golgi. A,canalicules intraprotoplasmiques des cellules de Purkinje; — B. canalicules perieucleaires des cellules a corbeilles. 1. Golgi, Sulla fina anatomia degli oigani centrali, etc., 1886.