Traitement par les eaux de Barèges : des myélites chroniques, des paralysies qui en sont la suite et en particulier de la paralysie infantile.

  • Bétous, I.
Date:
1887
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Traitement par les eaux de Barèges : des myélites chroniques, des paralysies qui en sont la suite et en particulier de la paralysie infantile. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University.

    22/44 (page 16)
    — 10 — provoquée, méuie du côté gauche. Elle lail plusieurs pas dans la chambre soutenue seulement par le petit doigt. (Test plutôt la crainte de tomber tiue le besoin d'appui qui lui font réclamer ccl aide. La marche se fait surtout avec les muscles du bassin. La contracture persiste toujours mais beaucoup moins prononcée. 35rae jour. —'La malade quille la station un peu fati- guée par le traitement, mais très-contente du résultat ob- tenu. L'amélioration suit toujours une marche ascendante. .le prescris pour l'hiver, après deux mois de repus, deux bains sulfureux par semaine : monosulfurc de sodium, chlorure de sodium et carbonate de soude — applications électriques, courants continu*. Je reçois au mois de juin suivant des nouvelles île celle malade. L'amélioration a fait des progrès tels qu'elle est très satisfaite de son étal. Observation II.— Myélite chronique suite de commotion de la moelle — contracture — amyolrophie épilepsie spinale 36 jours de traitement — amélioration très-marquée. M. X... d'Angoulème, 62 ans, cultivateur, tempérament nerveux, arrive à Barèges en juillet 1878. Il a toujours joui d'une excellente santé, vigoureusement constitué il se livrait avec ardeur aux travaux des champs et ne s'était même jamais senti fatigué. Ses habitudes étaient des meil- leures. Début de, la maladie.— Au mois de juin 1876, X... était occupé à charger une voiture de foin : les che- vaux attelés à la charrette partirent toul-à-coup el X... qui ne s'attendait pas à ce brusque départ fut précipité violemment sur le sol d'une hauteur d'environ 4 mètres. Il tomba sur les mains. Quand on accourut pour le re- lever, on le trouva complètement paralysé de ses qualres membres, mais n'ayant pas perdu connaissance. En ce moment il ne ressentait aucune douleur. Le médecin appelé