Traitement par les eaux de Barèges : des myélites chroniques, des paralysies qui en sont la suite et en particulier de la paralysie infantile.

  • Bétous, I.
Date:
1887
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Credit: Traitement par les eaux de Barèges : des myélites chroniques, des paralysies qui en sont la suite et en particulier de la paralysie infantile. Source: Wellcome Collection.

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    efïel, surloul chez les malades nerveux, que sous l'influence des premiers bains il survient de l'énerveraenl, que des dou- leurs disparues depuis longiemps se réveillent e'I que îles nises se déclarent. Généralement c'est vers le quinzième jour du traitement que ces phénomènes se manifestent. Dans ce cas, il sera utile de prescrire des bains plus courts et pris à une source moins active, ou même de suspendre toute bal- néation jusqu'à rémission des accidents. On a sou\ent comparé l'action de l'eau de Barèges à une arme à deux tranchants qu'il faut savoir manier avec prudence : c'est surtout quand il s'agit de maladies nerveuses qu'il faut avoir celle remarque présente a l'esprit. Voici deux cas de myélite chronique d'origine différente traités axanlageuseruenl par nos eaux. Observation I. — Myélite chronique a friyore, sclérose des cordons latéraux. Contracture, épilepsie spinale, 35 jours de traitement, amélioration Irès-imporlanle. Madame X. de Bâ'yonhe, arrive à Barèges en juillet 1878, jusqu'au moment de la manifestation de sa maladie, elle a toujours joui d'une lionne santé : cependant elle était sujette aux névralgies faciales et souffrait souvent de migraines qui se renouvelaient deux ou trois fois par semaine. Béglée à 11 ans, sa menstruation a toujours été régulière. Enceinte à quatre reprises différentes, ses couches n'ont occasionné aucun accident, malgré la parlurition de deux enfants mort- nés. Pas d'accidents nerveux chez les ascendants, ni rhu- matisme, ni syphilis. Tempérament bilio-nerveux. Début de la maladie.— Vers le milieu du mois de juin de l'année 187.), Madame X..., qui venait de perdre une personne qui lui était chère, se rendit au cimetière un peu distant de la ville de Bayonne, et resta longiemps agenouillée sur une tombe. Elle ne se rappelle pas si elle était en transpiration au moment où elle s'est arrêtée : elle a cependant gardé le souvenir d'un vif courant d'air qui régnait en ce point.