Discours prononcé aux Écoles de Médecine pour l'ouverture solemnelle des Ecoles de Chirurgie, le 22 novembre, 1772 ... Combien la chirurgie doit aux travaux des médecins / [Charles-Louis-François Andry].

  • Andry, Charles-Louis-François, 1741-1829
Date:
1773
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Credit: Discours prononcé aux Écoles de Médecine pour l'ouverture solemnelle des Ecoles de Chirurgie, le 22 novembre, 1772 ... Combien la chirurgie doit aux travaux des médecins / [Charles-Louis-François Andry]. Source: Wellcome Collection.

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    donne d’excellens préceptes dont plulieursmO dernes fe font enrichis volontiers; & comme lorfqii’on eft riche on ne fçait plus être recon- noiffant, on n’a pas fongé à faire mention de la fource dans laquelle on avoît puifé. ' Oribafe employoit foiivent & avec le plus grand fiiccès les fcarifications : il ne permettoit l’ufage des efcarrotiques que dans les amputa¬ tions. Ce Médecin avoit très-bien obfervé qu’ils n’arrêtoient le fang que pour un temps , & qu’après la chute de Tefcarre, l’hémorragie fe renouvelioit avec plus de force qu’aupa- ravant. Sous le régné de Néron, on vit paroître Mofchion. Sous les mains de ce grand homme l’an des Accouchemens prend une forme nou¬ velle ; des préjugés meurtriers font détruits, & la nature trouve des reflburces dont elle avoit befoin. Mofchion a écrit fur les accouchemens, & je ne crains point de le dire, il a enlevé aux modernes f)refque tout ce qu’ils avoient à dé¬ couvrir. On doit à Mofchion ce théorème fi in- téreffant dans l’art des Accouchemens, que c’eft à la pofition des pieds qu’il faut ramener toutes les pofitions contre nature. Il s’éleva avec force contre l’ufage des crochets : il foutint que quand le placenta ne cédoit point aux efforts doux , modérés que l’on faifoit pour Textraire, il fai-