De l'examen et de l'ouverture des cadavres, sous le rapport médico-légal : thèse soutenue publiquement à la Faculté de médecine de Montpellier, en présence des juges du concours, le 21 février 1835 / par E. René.

  • René, Émile.
Date:
1835
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Credit: De l'examen et de l'ouverture des cadavres, sous le rapport médico-légal : thèse soutenue publiquement à la Faculté de médecine de Montpellier, en présence des juges du concours, le 21 février 1835 / par E. René. Source: Wellcome Collection.

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    s le trahir plus tard, et presque constamment le coupable est seul quand il commet le meurtre ou l’assassinat. Quelle sera la conduite du magistrat en pareille circonstance ? Il n’a qu’un cadavre devant lui, il sait qu’un crime a été commis, et rien ne le met sur la voie du coupable et ne lui indique la nature de ce crime. Cependant, que peut-il faire, si ces deux élémens du procès lui sont inconnus? Mais le médecin, à défaut de témoins du fait, juge , d’après la situation du corps , l’aspect extérieur et l’état intérieur de ses parties, quelle est la cause de la mort, quelles circonstances ont dû l’accompagner ; bien plus, il peut donner des notions exactes relativement à la moralité de l’événement, et apprendre aux juges s’il y a un coupable à poursuivre, ou bien si ce qu’il examine est l’effet d’un suicide , d’un accident. On sent bien que les assertions tirées de l’exa- men juridique du corps ne peuvent pas à elles seules éclairer toute l’étendue d’une cause et éta- blir une conviction complète ; mais elles sont toujours un commencement utile d’instruction , elles mettent le magistrat sur la véritable voie, et lui fournissent les moyens d’arriver à la dé- couverte de la vérité. Il est donc évident que le sujet que nous avons à traiter est de la plus haute importance ; cette importance se résume en un seul mot, qui se