Quelques mots sur les maladies nommées fièvre jaune, choléra-morbus et peste : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 22 mars 1837 / par Jean-Louis-Adolphe Camescasse.

  • Camescasse, Jean Louis Adolphe.
Date:
1837
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Credit: Quelques mots sur les maladies nommées fièvre jaune, choléra-morbus et peste : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 22 mars 1837 / par Jean-Louis-Adolphe Camescasse. Source: Wellcome Collection.

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    lui opposèrent et qui fut long-temps suivi, fut une combinaison de la me'lhode anti-phlogislique et révulsive , avec les évacuants. Ces der- niers moyens, employés souvent sans réserve et sans nécessité, neutra- lisèrent les heureux effets des premiers, et contribuèrent, ainsi que l’abus de la saignée , à faire tomber ce traitement en discrédit. XXV. Lorsque la doctrine de Brown devint dominante, la fièvre jaune, considérée comme adynamique par les novateurs de l’époque , fut traitée par des méthodes incendiaires, modifiées successivement par des médecins qui y attachèrent leur nom. Au peu de succès de ces mé- thodes , on doit attribuer la grande vogue . dont ont joui certains moyens empiriques proposés à diverses époques, et substitués au Irai* tement que l’on appelait méthodicjue. XXVI. Le traitement dit des mulâtre.sses, vestige de celui des premiers médecins, consiste dans l’usage du petit-lait, de la limonade, des bains et des frictions avec des tranches de citron , etc. Pendant long- temps cette médication rafraîchissante et révulsive a pu produire de bons effets, sauver bien des victimes, et était d’ailleurs infiniment pré- férable aux méthodes tant vantées de Bobadilla, Lafuente , Lefoulon et autres. Mais l’insuffisance de ce traitement est manifeste dans le plus grand nombre de cas ; il laisse dans une fausse sécurité et rend irrémédiables ceux dont on aurait pu obtenir la guérison. Malheureu- sement le discernement des mulâtresses n’égale pas leur zèle, et elles ' * • i ' ‘ -, J en y ajoutant les émétiques, les purgatifs, spécialement la poudre d’Iroc et le prétendu rejnède de Leroy. -XXVII. ’ ‘ •/ ^ , '1. ^ ii . : , : îll ■ , ',Çi Au reste, le traitement anti-phlogistique n’a [amais été complètement abandonné aux Antilles. Quelques praticiens judicieux , qui avaient