Catalogue des thèses soutenues devant l'École de pharmacie de Paris, 1815-1889 / par Paul Dorveaux ; avec une préface de G. Planchon ; accompagné d'un fac-similé de la synthèse illustrée de Cheradame.

  • Dorveaux Paul, 1851-1938.
Date:
1891
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Credit: Catalogue des thèses soutenues devant l'École de pharmacie de Paris, 1815-1889 / par Paul Dorveaux ; avec une préface de G. Planchon ; accompagné d'un fac-similé de la synthèse illustrée de Cheradame. Source: Wellcome Collection.

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    quels quelques récipiendaires signalent leur prise de possession du titre de pharmacien. « Ces travaux, que l’École encourage de tout son pouvoir, pour lesquels elle a institué un laboratoire particulier, ont ordinairement pour objet d’étendre et de développer quelques observations recueillies dans la pratique de la pharmacie, ou de vérifier par l’expérience quelques vues théoriques suscitées par l’étude et la réflexion. « C’est le premier jalon que plante sur sa route celui qui entre dans la carrière ; c’est un engagement à suivre dans l’avenir la direction qu’il vient de prendre. « Nous devons donc regretter qu’un si petit nombre de candidats se hasardent encore à présenter à leur réception des travaux qui leur soient propres, lorsqu’il leur serait si facile de le faire. Il en est peu d’entre eux qui ne trouvassent dans leurs observations particulières ou dans les notes des cours qu’ils ont suivis, les éléments d’un tra- vail qui pourrait devenir le sujet d’une thèse. » Malgré ces encouragements, le nombre des thèses reste relativement peu considérable. Elles paraissent augmenter notablement dans la période de 1868 à 1871. Mais il ne faut pas se faire d’illusion. La plu- part de ces thèses ne sont que des dissertations analogues à celles dont nous avons parlé à propos de l’École de Montpellier, ne suppo- sant aucun travail vraiment personnel, rien de ce qui peut donner la mesure de la valeur du candidat et le dispenser de l’épreuve du troisième examen. De nos jours, avec la nouvelle répartition des matières pour les épreu- ves définitives, la thèse a sa place marquée. Elle est facultative, mais on lui demande d’être sérieuse et le résultat de recherches person- nelles. Les pharmaciens de première classe ne sont pas les seuls à couronner leurs études par un travail inaugural.Ils forment, il est vrai, la grande majorité; mais on compte, dans le catalogue de M. Dorveaux, 28 thèses, qui sont dues à des pharmaciens de deuxième classe. Si, de par les règlements, la thèse n’est que facultative pour les pharmaciens de lre et de 2e classe, elle devient obligatoire pour ceux qui aspirent au diplôme supérieur, et les exigences des juges sont naturellement plus considérables que pour les thèses ordinaires. Enfin, depuis l’établissement des concours d’agrégation, on exige des concurrents la soutenance d’une thèse pour laquelle un certain nom- bre de sujets sont proposés six mois avant l’ouverture du concours, de manière à laisser aux candidats le temps de faire des recherches originales ou tout au moins une sérieuse monographie, bien complète au point de vue bibliographique. En résumé, M. Dorveaux a eu à s’occuper de trois ordres de thèses dont le présent catalogue contient 521, ainsi réparties : Thèses de pharmaciens j ^ classe'. *28 ! 463 Thèses de diplôme supérieur 4 Thèses d’agrégation 55 521 Il a apporté à ce travail sa grande compétence de bibliophile et d’éru- dit. Souhaitons qu’il puisse compléter son œuvre en faisant pour les Écoles de province ce qu’il a fait pour la nôtre. G. Planchon.