Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1840 / par R.-J. Laffitte.

  • Laffitte, R.J.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1840 / par R.-J. Laffitte. Source: Wellcome Collection.

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    lesquels on en trouve un des plus remarquables dans le Journajfde médecine de Corvisart, Leroux et Boyer (I), HeureusemcnL que c’est là une ter- minaison fort rare , du moins chez les doreurs; mais, chez les mineurs, c’est autre chose.» Les exhalaisons des mines de mercure sont si délétères, dit M. Girardin (2) , que les ouvriers y restent à peine deux ou trois ans; aussi les mines du Frioul et d Autriche sont-elles exploitées par des criminels condamnés à ces travaux; elles sont à 200 mètres de profondeur, et la courte durée de l’existence de ces malheureux est rendue affreuse par le rapide dépérissement de leur santé. 1 raitemenl. Inutile de recommander ici que les malades doivent d’abord être soustraits à leur profession , surtout pendant l’hiver ; car, alors les ateliers des ouvriers étant généralement fermés, l’absorption des vapeurs mercurielles est plus con- sidérable , la ventilation ne les dissipant pas comme en été. On doit faire quitter aussi aux malades leurs habits de travail. MM. Roche et Sanson (3) disent que, dans le traitement du tremblement mercuriel le régime doit être sévère ^ et consister principale- ment dans la diète lactée. M. Dubois (d’Amiens) dit (t) Tom. VIII, année 1804. (2) Leçons de-chimie, 2® édit., pag. 362. (5) Pathol, méd.-chir., tom. ii, 5? édit., pag. 298.