Considérations sur la vieillesse, quelques-unes de ses maladies, et sur plusieurs dégénérescences de tissus par les progrès de l'âge : thèse présentée à la Faculté de médecine de Montpellier, et publiquement soutenue le 7 juin 1837 / par André-François Dunoyer.

  • Dunoyer, André François.
Date:
1837
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Credit: Considérations sur la vieillesse, quelques-unes de ses maladies, et sur plusieurs dégénérescences de tissus par les progrès de l'âge : thèse présentée à la Faculté de médecine de Montpellier, et publiquement soutenue le 7 juin 1837 / par André-François Dunoyer. Source: Wellcome Collection.

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    des rides larges et nombreuses, ainsi que deux fortes saillies latérales, formées par les sterno-cleïdo-mastüïdiens.— La poitrine, dont la por- tion supérieure est inclinée en avant, tandis que l’inférieure l’est en sens contraire, offre, en avant, une proéminence fournie par le ster- num , sur lequel la peau amaigrie se trouve, pour ainsi dire, collée. La boîte thoracique , dans lesmouvements d’inspiration et d’expiration, se soulève et s’abaisse d’une seule pièce. En arrière, éminence plus ou moins prononcée, tenant à la courbure de la colonne vertébrale. Sur les parties latérales se dessinent nettement les côtes et les muscles pectoraux. Chez la femme, on retrouve à peine quelques traces des mamelles. L’abdomen, présentant toujours moins de hauteur, peut être dans un des états suivants: ou saillant, chez les vieillards conservant de l’obésité; ou offrant un aspect tout opposé, chez la plupart tombés dans l'émaciation. — Le bassin, remarquable par plusieurs altérations de forme, l’est aussi par le changement de direction : les épines iliaques se relèvent en arrière.— Chez l’homme, la verge est pendante, volumineuse, souvent infiltrée; les bourses flasques et allongées n’offrent que quelques poils rares et gris. Chez la femme, les grandes lèvres flétries, noirâtres, longues, ne sont plus entourées que d’une très-petite quantité de poils inégalement parsemés. Les veines, très - apparentes, variqueuses, surtout aux membres inférieurs, sont comme bleuâtres et font contraste avec la peau, les l'ecouvrant, devenue écailleuse. Du reste, la constitution est maintenant lymphatique , les fluides blancs prédominant beaucoup sur le sang. Il serait donc vrai de dire que souvent il est assez difficile d’assigner, au juste, le tempérament qui prévalut dans un âge de force et de virilité. Le cœur, qui s’affai- blit, pousse , avec moins d’exactitude , un fluide mal réparé. Le pouls est petit, mais dur, intermittent, souvent irrégulier. Les dernières ramifications artérielles, revenues, en quelque sorte , sur elles-mêmes (quant au calibre) , obstruées s’oblitèrent : de-là moins de sang à la périphérie du corps. - L’absorption séreuse est inférieure à l’exhala- tion. La synovie existe en petite quantité. J’ai vu des vieillards dont