Note sur une inclusion rencontrée dans un oeuf de poule / par C. van Bambeke.

  • Bambeke, Ch. van (Charles), 1829-1918.
Date:
1884
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Credit: Note sur une inclusion rencontrée dans un oeuf de poule / par C. van Bambeke. Source: Wellcome Collection.

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    Toutefois, un examen attentif nous eut bientôt démontré qu’il ne s’agissait pas d’une graine, mais d’un produit de nature animale. Le corps se trouvait relié à la membrane vitelline par l’extrémité distale de son pédicule. M. Rodigas ne s’était donc pas trompé en disant : « Il me semble que ce corps adhère au vitellus. » Partout ailleurs, le corps, entouré par l’albumen, était libre d’adhérences. Le vitellus luûmême n’offrait rien de particulier ; aucun signe de déve- loppement à l’endroit de la cicatricule. Après avoir étudié le produit en place, je le détachai avec précaution et le dessinai sous deux aspects différents. A l’examen à la loupe, la surface n’offrait rien de parti- culier, à part quelques sillons et dépressions de longueur variable et courant dans des directions différentes, la plupart cependant dans le sens du plus grand axe du corpuscule. Je n’ai pas vu, sur ces surfaces, de productions vésiculeuses. Sur une coupe longitudinale du corpuscule, on distingue immédiatement deux substances ou couches d’aspect diffé- rent : une couche externe corticale, plus dense et plus étroite, et une couche interne, plus molle, sorte de noyau remplissant tout l’espace limité par la couche corticale; je la désignerai sous le nom de substance médullaire. Il importe de remarquer que la délimitation entre la couche corticale et la substance médullaire n’est pas nettement tranchée ; on passe plutôt de la première à la seconde par une transi- tion insensible. A l’œil nu et surtout à la loupe, la coupe du corpuscule, notamment au niveau de la substance médullaire, montre de nombreuses ondulations laissant entre elles, par places, des fentes étroites. Le pédicule est plein et sa paroi. qui avaient échappé à la digestion, et qui s’étaient engagés dans l’oviducte, ont été trouvés incrustés dans la coquille (Voir Milne-Edwards, Leçons sur la Phy- siologie, etc., t. VIII, p. 528).