De la glande pituitaire et de ses maladies : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 2 mai 1873 / par Georges Auché.

  • Auché, Georges.
Date:
1873
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Credit: De la glande pituitaire et de ses maladies : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 2 mai 1873 / par Georges Auché. Source: Wellcome Collection.

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    jonctifqui divisent d’abord la glande en cinc| on six loges. De ces tractus en naissent d’autres plus lins, qui, à leur tour, engendrent des cloisons encore plus délicates , allant séparer les unes des autres les vésicules closes. Ces vésicules ont une forme arrondie ou ovale. Leur grosseur est, chez le veau, de 0,022 de ligne ; chez l’homme, de 0,031 de ligne. Elles renferment des cellules de 0,0062 de ligne, trés-riches en protoplasma, et munies d’un noyau, et souvent d’un nucléole. Elles contiennent aussi un grand nombre de fines granulations. Chez quelques animaux et chez l’homme, on trouve, au centre des vésicules, uncorpsrond, colloïde, transparent, et qui a une grande ana- logie avec les vésicules colloïdes de la glande thyroïde. Chez le mouton, on trouve cette substance éparse sous la forme de petits grains transpa- rents (Sagow). Chez les animaux, cette couche glandulaire commence à la naissance de l’infundibulum, c’est-à-dire tout près du tuber cinereum, de sorte qu’on pourrait appeler l’infundibulum, la partie rétrécie de la glande. Toute la différence consiste dans un volume moindre de ses vésicules, (jui sont remplies de noyaux de 0,0037 de ligne. Chez l’homme, la structure glandulaire de l’entonnoir ne remonte guère au delà de la partie médiane de cette tige. 2® Canal. — Après la couche corticale, apparaît brusquement le canal qui semble séparer la partie antérieure de la partie postérieure de la glande, quoique, bien entendu, la division ne soit jamais complète, le canal n’atteignant jamais la capsule. Chez l’homme, ce canal est difficile à observer, le ramollissement rapide de la glande créant de grands em- barras ; de plus, les vésicules colloïdes qui entourent ce canal en compriment les parois, au point d’en effacer complètement la lumière. Ce canal peut être divisé en un tronc et deux branches latérales, ces dernières souvent plus faciles à voir que le tronc. Un épithélium brillant, applitjué directement sur le tissu même de la glande, tapisse ce canal, qui n’a, par conséquent, pas deparoi propre. On ne peut aper- cevoir cet épithélium que sur des glandes fraîches. Le contenu de ce canal se coagule par l’alcool et se transforme en une