La glande parotide considérée sous ses rapports anatomiques, physiologiques et pathologiques : essai présenté à l'Ecole de Médecine de Paris / par A.L. Murat.

Murat, A. L., -1837.

Date:: An XI--1803

Credit: La glande parotide considérée sous ses rapports anatomiques, physiologiques et pathologiques : essai présenté à l'Ecole de Médecine de Paris / par A.L. Murat. Source: Wellcome Collection.

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$et déterminer par là rexcrétion des sucs salîvaîres qu'on mt èlre si nécessaires pour humeicter , pénétrer les alimen» et leur imprimer un premier degré d'altération. XIV. L'action vitale des glandes salivaires est augmentée non seulement par Firrilation que la présence ou Je désir de prendre des alimens occasionne , mais dans une fouie d'au- tres cas. Tel qu^en parlant, en mâchant des substances acres comme (\'Anthémispyrethrum, leprotigala senega, larum maculatum L. etc. ) lorsqu'on fume ( i ) , qu'on baille (2) à la vue d'un objet dégoûtant. Certaines émana- tions odorantes produisent le même effet, et on sait que dans certaines maladies ces glandes éprouvent une augmen- tation d'action. Les propriétés vitales des glandes salivaires sont effectivement augmentées dans la salivalion mei'cu- rielle, dans l'accès épileptique, dans certaines petites vé- roles. On a vu les glandes parotides s'abcéder dans le trai- tement des affections syphilitiques : dans la plupart de ces (i ) J'ai remarqué à l'hospice de Bicêtre sur les cadavres de quel- ques hommes qui fumoient habituellement, que les glandes salivaires avoient plus de développement et une couleur d'un blanc rougeâtre, plus intense que les mêmes glandes , considérées sur les cadavres d'hommes qui n'avoientpas contracté cette habitude. J'engage les chirurgiens attachés aux hôpitaux militaires à s'assurer si cette dis- position organique dont personne j à ma connoissance ^ n'a encoro fait la remarque , est constante. (i) En bâillant, il s'échappe quelquefois de la bouche, alors grandement ouverte , un petit jet de fluide qui, venant des parties latérales de cette cavité qu'il traverse , est projeté assez loin 5 si une surface est alors au-devant de la bouche, ce jet se répand sur cette surface en goutelettes ; c'est la salive que le conduit excréteur de la parotide projette avec force. Quoique ce canal ne jouisse pa^ d'une force contractile sensible, il présente cependant ici un mou- vement supérieur aux oscillations , mouvement en général analogue À celui du dartos , et qui paroit tenir le milieu, ^^ioia. Bichat ^ entre celui de la tonicité et celui de l'irritabilité*$