La greffe osseuse chez l'homme et l'implantation d'os décalcifiés / par F. Buscarlet.

Date:
1891
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Credit: La greffe osseuse chez l'homme et l'implantation d'os décalcifiés / par F. Buscarlet. Source: Wellcome Collection.

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    o-rnimlations qui ont résorbé les sels calcaires. Dans les répara- tions (les perles de siibslance comprenant toute l'épaisseur d'un os, le transplant rétablira la continuité de la tige osseuse et maintiendra sa solidité jus({u'au moment où des coulées ossi- fiantes dues aux proliférations des bouts de l'os ancien l'auront remplacé. Sur soixante chevilles d'os frais prises sur le lapin, le veau, le mouton, une seule a été éliminée, les autres, au bout de 3 ou 4 mois, avaient disparu après leur implantation faite pour six cas de pseudartliroses. Les greffes massives se résorbent, les greffes fragmentaires se résorbent rapidement, lorsqu'elles sont implantées sur des tissus étrangers à l'ossification normale. En semant de petits frag- ments osseux dans une gaine périostique vidée de son contenu osseux, on obtient une réossifîcation plus abondante. Ces petits fragments englobés dans les proliférations de la couche ostéo- gène normale, se médullisent bientôt et ne laissent aucune trace au bout de 2 ou 3 mois. L'os reproduit est seulement plus volu- mineux, plus inégal qu'après la simple résection sous-périostée. En terminant, il dit que ce n'est que dans les greffes interhu- maiiies que l'on trouvera le moyen de réparer les déficits osseux d'une manière permanente. En lisant l'observation de Phelps (obs. 29) on ne pourra s'em- pêcher de s'étonner qu'un os encore en relation avec l'animal par ses vaisseaux ne puisse continuer de vivre et se greffer sur un homme, c'est la meilleure preuve des difficultés considérables qu'on éprouve dans la greffe osseuse animale et la raison pour laquelle on y a si rarement recours.