Traitement de la tuberculose pulmonaire par les injections intra-trachéales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 28 juillet 1904 / par Félix Barbier-Bouvet.

  • Barbier-Bouvet, Félix, 1875-
Date:
1904
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Traitement de la tuberculose pulmonaire par les injections intra-trachéales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 28 juillet 1904 / par Félix Barbier-Bouvet. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    84/104 (page 80)
    — 8Ü — qu’il avait des propriétés parasiticides lui a suffi, et ni les expériences de laboratoire, ni aucune base expérimentale n’ont étayé ses premiers essais. Même après avoir obtenu des résultats qu’il juge satisfaisants, il n’a pas cru devoir en affirmer la valeur par une étude bactériologique régu- lière. » La formule de la solution pour injections intratracliéales est la suivante : Sulfure de carbone 2 parties Térébenthine de Venise 1 partie I Une gotiLte de ce mélange est incorporée à un gramme d’huile d’olive stérilisée. L’instillation pulmonaire est faite avec 10 à 20 grammes de ce mélange et répétée tous les quatre jours. Les résultats excellents que prétendait avoir recueillis le !)'■ CoROMiLAS, par l’emploi de sa méthode, ont été soumis au contrôle de l’expérimentation chez des malades du service de Uelorme. Ces expériences de contrôle donnèrent un résultat négatif. Delorme en conclut que les affirmations de Coromilas sont peut-être un peu trop enthousiastes, et que l’emploi du sul- fure de carbone ne saurait constituer un traitement de choix, étant donné surtout que ce traitement est loin d’être inoffensif. La narration suivante, prise dans une étude du D Coro- milas', en témoigne : « Après une injection intratrachéale de 10 grammes, ma malade fut atteinte d’une sutfocation si intense, que je crus, au début, à un état spasmodique ou à une altération de la membrane de la trachée; je lui fis un tubage qui n’améliora pas son état. * ÇOROM1LA.S ; Étude sur la tuberculose et son traitement. Paris 1902, in-8.