La nouvelle pratique médico-chirurgicale des maladies des oreilles, du nez et du larynx : journal mensuel : 10 juin 1899 / fondé et publié par le docteur M. Boularan.

  • Boularan, M.
Date:
1899
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Credit: La nouvelle pratique médico-chirurgicale des maladies des oreilles, du nez et du larynx : journal mensuel : 10 juin 1899 / fondé et publié par le docteur M. Boularan. Source: Wellcome Collection.

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    A l’examen, le pharynx est sec et luisant; snr sa paroi pos- terieure, immediatement en arriere de Fepiglotte, on voit un gonflement de la grosseur d’une noix, Fepiglotte est legere- ment ulceree, il n’y a pas d’engorgement ganglionnaire. On soup^onna la syphilis, car la malade avait une affection os- seuse a la main et des ulceres aux jambes, les cheveux et les sourcis etaient tombes Fannee precedente ; il n’y avait jamais eu d’eruption ni sur elle, ni sur ses enfants. On enleva un morceau de la tumeur, qui fut reconnue un epithelioma reti- culaire. L’auteur revit la malade huit jours plus tard. Elle etait ali- tee et tres affaiblie par des hemorragies abondantes dont la premiere survint cinq jours apres l’ablation du morceau de la tumeur. Elle accoucha le 2 juillet d’un enfant qui ne vecut que 3 jours. Son etat continua a s’aggraver et le 9 juillet elle tomba dans le coma et mourut. Les tumeurs malignes du pharynx sont rares. Mac Bride a rapporte un cas d’epitheiioma du pilier posterieur droit. Hill en a vu au repli glesso-epiglottique droit. La forme la moins rare est le sarcome de Famygdale. Le cas de Cecil Shaw se fait remarquer par Fabsence de douleur et la gene de deglutition qui avait accompagne chaque grossesse. Des le debut, il avait rejete toute intervention chi- rurgicale. M. Mac Bride cite un malade qui avait consulte plusieurs medecins tres connus, pour des douleurs de gorge. Il cons- tata un epithelioma du pillier anterieur et Fenleva, mais le malade succomba quelques jours plus tard a une pneumonie septique. M. Semon attache beaucoup d’importance a la douleur ; ^ d’apres lui, elle depend des nerfs sensitifs qui sont plus ou moins atteints par le neoplasme. M. Fallows rapporte un cas de tumeur maligne qu’il avait pris pour des vegetations adenoi'des et opere. Il a perdu le malade de vue. M. Grant conseille de ne pas se contenter de la vue avec ou sans miroir et de pratiquer le toucher avec soin, parfois meme apres anesthesie au prdtoxyde d’azote.