La question du cancer.

Date:
[1906?]
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Credit: La question du cancer. Source: Wellcome Collection.

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    f XVe CONGRÈS INTERNATIONAL DE MÉDECINE LISBONNE (19-26 AVRIL 1906) LA QUESTION DU CANCER SECTION 3. — THÈME 1 ' 1 > /' Quelle preuve scientifique a-t-on aujourd’hui de la nature parasitaire des néoplasies et spécialement du cancer. M. Doyen. — Le cancer, qu’il s’agisse de tumeurs épithéliales ou sarcomateuses et tous les néoplasmes, quel que soit leur variété histologique, sont de nature para¬ sitaire. L’agent pathogène est le micrococcus néoformans, que j’ai décrit en 1901. Le microbe du cancer peut être obtenu à l’état de pureté de toutes les tumeurs aseptiques à développement rapide et particulièrement des ganglions néopla¬ siques de formation récente. Je l’ai cultivé trois fois avec succès en ensemençant des tumeurs de la mamelle et un ganglion sarcomateux chez la chienne. Les fragments de tumeurs et de ganglions, prélevés avec une asepsie rigou¬ reuse, doivent être ensemencés dans des tubes contenant une très petite quantité de bouillon de mamelle de vache, additionné de 0,5 0/0 de chlorure de sodium et de 1,2 0/0 de peptone Chapoteaut. Le développement du micrococcus néoformans se fait mieux lorsque le fragment néoplasique baigne dans le bouillon, sans être entièrement recouvert. Le bouillon se trouble parfois en dix-huit ou vingt-quatre heures, parfois au bout de deux, trois, quatre ou cinq jours seulement. On observe surtout, au début de la culture, des microbes isolés, des diplocoques, des triades et des tétrades, plus tard de nombreuses chaînettes de 5 à 9 éléments et qui tendent à se bifurquer en Y. Les éléments du micrococcus néoformans sont de diamètre très V