Recherches historiques et médicales sur la vaccine / par H. M. Husson ; seconde édition, augmentée d'observations pratiques, et de nouvelles expériences.

  • Husson, M. (Henri Marie), 1772-1853.
Date:
AN IX (1801)
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Credit: Recherches historiques et médicales sur la vaccine / par H. M. Husson ; seconde édition, augmentée d'observations pratiques, et de nouvelles expériences. Source: Wellcome Collection.

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    toutes les aréoles se confondent pour ne former qu'une seule et même plaque. J'ai vu cette in- flammation are'olaire envelopper circulairement tout le bras. La peau que recouvre l'are'ole s'epais- sit, on diroit qu'un érysipèle phlcgmoneux oc- cupe toute la portion de peau qui en est le siège (i). L'individu éprouve une chaleur mordicante , une démangeaison vive aux parties vaccine'es , de la pesanteur aux bras , quelquefois une douleur dans les glandes de l'aisselle; rarement il a des nausées, plus rarement encore des vomissemens. On ob- serve assez ordinairement un léger mouvement fébrile marqué par des pandiculations, des baîl- lemens, la pâleur et la rougeur alternatives de la face,l'accélération du pouls. Jamais cette fièvre n'est assez forte pour obliger le vacciné à garder le lit, et à changer son train de vie habituel. Le onzième jour, l'aréole, la tumeur vaccinale , le bourrelet vésiculaire, la dépression centrale, sont dans le même état que la veille, ou offrent une dif- férence imperceptible. C'est alors qu'expire la pé- riode de l'inflammation. Perfdant toute cette pé- riode, la liqueur vaccinale est logée dans lescellules du tissu cellulaire distendues par les progrès de l'inflammation,de la même manière quel'humeur (i) Ce gonflement de la peau et du tissu cellulaire subjacent est nommé par Woodwille tumeur vaccinale.