Manuel pour l'étude des maladies du système nerveux / par le dr Maurice de Fleury.

Date:
1904
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Credit: Manuel pour l'étude des maladies du système nerveux / par le dr Maurice de Fleury. Source: Wellcome Collection.

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    pression digitale des points d’émergence des branches cutanées du trijumeau réveille-t-elle une douleur aiguë? (Points dits de Valleix : points sus-orbitaire, sous-orbitaire, temporal-dentaire, nasal et menlonnier). N. /y. — S’il y a des signes de paralysie de la face, exposer minutieusement l’état comparé des muscles innervés parla branche supérieure et la branche inférieure de la YIP paire (brandies ternporo-faciale et cervico-faciale du nerf facial) : le résultat de cette constatation est d’une signification diagnostique de première importance. B. — Examen du cou. Placer le malade immoliile, la tète droite, le menton relevé. L(‘ cou a-t-il une forme, un volume normaux? Est-il symétrique ou non? Si l’on jieut pratiquer une série d’examens suflîsamment éloignés les uns des auti-es, elléctuer des mensurations compara- tives pour voir si le cou ne grossit pas. E.xplorc'r le corps thyroïde par la palpation. Procéder métliodi- (luement en jmssant en revue h* lobe central et chacun des lobes latéraux. D’aprî'.s cet examen : La glande est-elle hyjiertrophiée ? Ati'ophiée? L’atrophie ou riiypertrophie est-elle généralisée à tout l’organe, ou localisée ii uikî de ses parties? (judle est la consistance de la glande? Est-elle le siège de bat- tements vasculaires anormaux ou de sourdes? (juels rapports allécte-t-idle avec les organes voisins ; peau, muscles, aponévroses, nerfs, vaisseaux, larynx inférieur, trachée, œso])liage ? Définir, s’il y a lieu, le sit'ge et le degré de la compression. Quelles sont les (mnséquences de cette compression sur la voix, la toux, la déglutition. Y a-t-il des signes de compressions nerveuses (pneumogastri- (jiies, récurrents) ou vasculaires (carotides, jugulaires) ? Mobiliser avec la main le corps thyroïde pour se rendre compte s’il ne contracte pas d’adhérences inflammatoires superficielles, profondes ou latérales? Il faut en outre ; S’assurer par la palpation profonde du creux sus-sternal : 1° Qu’il ne reste pas de vestiges perceptibles de thymus.